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Importance du limoud hatorah pendant les fêtes

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Raph O
Messages: 26
Bonjour Rav Wattenberg,

A plusieurs occasions, essentiellement lors des fêtes de Tichri, j’ai le même débat avec des Avrekhim, Bahourim et Rabanim sur l’importance du limoud hatorah pendant ces périodes :

1/ A Rosh Hachana, on m’a recommandé de ne pas étudier et de faire des tehilim toute la journée car le Brisker Rov lui-même conseillait de ne faire que des tehilim avec comme argument : “étudier crée des hafsakot alors que dans les tehilim, il n’y en a pas (ou moins).”
2/ A Kippour, à peu près la même remarque que Rosh Hachana : le ikar c’est la tefila pas le limoud.
3/ À Hochana Rabba, il faut faire le tikoun plutôt qu’une havrouta sur une gmara car c’est ce que font les gdolim.
4/ Pendant yamim tovim, j’aime prier tôt (par rapport aux kehilot françaises classiques) et terminer tôt (8-10h/10h30) et pouvoir étudier après, encore une fois lorsque je dis ca, on me dit que je néglige la tefila des fêtes et qu’il faut bien prier etc.

Personnellement, j’ai du mal a passer une journée à faire des tehilim (même en faisant plus que 10-20 pendant Rosh hachana ou Kipour) ou de faire le tikoun toute la nuit.
Je sais que vous avez parlé quelquefois de ces sujets sur Techouvot et ailleurs, je voudrais savoir :

Est-ce qu’il faut prendre en compte ces arguments et faire plus attention à la tefila/tehilim/tikoun ?
Dans le cas inverse : que répondriez vous à ces arguments (Rav de Brisk, Tikoun des Gdolim, importance de la tefila des yamim tovim etc.) svp ?

Merci beaucoup.
Hag Sameah et refoua chelema.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6339
Citation:
A plusieurs occasions, essentiellement lors des fêtes de Tichri, j’ai le même débat avec des Avrekhim/Bahourim/Rabanim sur l’importance du limoud hatorah pendant ces périodes :

1/ A Rosh Hachana, on m’a recommandé de ne pas étudier et de faire des tehilim toute la journée car le Brisker Rov lui même conseillait de ne faire que des tehilim avec comme argument : “étudier crée des hafsakot alors que dans les tehilim, il n’y en a pas (ou moins).”
2/ A Kippour, a peu pres la meme remarque que Rosh Hachana : le ikar c’est la tefila pas le limoud.
3/ À Hochana Rabba, il faut faire le tikoun plutôt qu’une havrouta sur une gmara car c’est ce que font les gdolim.
4/ Pendant yamim tovim, j’aime prier tôt (par rapport aux kehilot françaises classiques) et terminer tôt (8-10h/10h30) et pouvoir étudier après, encore une fois lorsque je dis ca, on me dit que je néglige la tefila des fêtes et qu’il faut bien prier etc.

Personnellement, j’ai du mal a passer une journée à faire des tehilim (même en faisant plus que 10-20 pendant Rosh hachana ou Kipour) ou de faire le tikoun toute la nuit.
Je sais que vous avez parlé quelquefois de ces sujets sur Techouvot et ailleurs, je voudrais savoir :

Est-ce qu’il faut prendre en compte ces arguments et faire plus attention à la tefila/tehilim/tikoun ?
Dans le cas inverse : que répondriez vous à ces arguments (Rav de Brisk, Tikoun des Gdolim, importance de la tefila des yamim tovim etc.) svp ?


C’est un grand sujet, il est épineux pour deux raisons ; d’abord car tous ne sont pas égaux face à la Tfila (il y a des gens qui aiment ça, d’autres moins). Et ensuite parce que nous vivons (en France du moins) sous la « dictature » des Amei Haarets qui aiment plus la Tfila que le Limoud.

Je m’explique un peu (mais pas beaucoup) : Quand je dis que nous ne sommes pas tous égaux face à la Tfila, je veux dire que certains tempéraments font qu’on se réalise par la Tfila Betsibour bien longue et bien garnie, au point parfois d’en jubiler.
Pendant que d’autres font la Tfila comme on ferait une autre Mitsva, Hadlakat Ner ‘Hanouka, Netilat Yadaïm, un enterrement, voire faire le nœuds des tsitsiot sur un Talit.

Et quand je parle de la « dictature » des Amei Haarets, c’est parce qu’en France surtout, la majorité des Minianim sont très longs, je veux dire surtout le Shabbat et fêtes, et si ça « meuble » bien la journée du Am Haarets qui jubile au passage des Piyoutim ou des airs de ‘Hazanout, celui qui aime le Limoud Hatorah se sent ridicule à consacrer plus d’heures à la Tfila qu’au Limoud.
Sentiment qui ne peut pas être compris par un Am Haarets qui s’ennuie devant une gmara au bout de 2 heures, comme l’autre s’ennuie à faire la Tfila au bout de 2 heures.

Et dès qu’on évoque l’idée d’une Tfila « plus rapide » (qui devrait en réalité être qualifiée de « moins lente »), on est tout de suite taxé des pires défauts de religion, d’un manque de Yirat Shamayim, etc.
C’est normal, ces gens ne voient pas que la Avodat Hashem passe beaucoup plus par le Limoud que par la tfila, et que le lien que l’on crée avec D.ieu via le Limoud est beaucoup plus puissant que par la Tfila. Mais ils ne l’ont pas encore découvert.

Le ‘Hida nous ouvre les yeux sur ce point dans son Peta’h Enayim (Nida 73a) au nom de Rav Hay Gaon qui a écrit que « l’essentiel de la Torah et de la Avodat Hashem, est d’étudier le Shas ».

Voir aussi Peta’h Enayim (Kinim §3 sv. Veefshar) que l’essentiel reste l’étude de la Torah et celui qui ne connait pas la Torah, la Shkhina le fuit (כי העיקר הוא תלמוד תורה, וזה שאינו יודע תורה, שכינה בורחת ממנו).

Ce n’est pas pour rien que R. ‘Haim de Volozhyn a déclaré (Tosséfet Maassé Rav cité par le ‘Hazon Ish dans Emouna Ouvita’hon §III,19) qu’il était prêt à donner le mérite de TOUTES ses Tfilot de toute sa vie, contre 1 ‘hidoush de Torah.
(Relisez bien cette phrase.)

Et il écrit aussi dans son Nefesh Ha’haim (IV, §26) que si tous les juifs abandonnent la mitsva de Tfila, le monde ne s’écroulera pas, mais s’ils abandonnent tous le Limoud Hatorah, le monde s’écroulera.
Manière de bien planter le décor et clarifier la différence de niveau entre l’étude de la Torah et la Tfila, cette dernière ne pouvant aucunement se mesurer au Limoud.

Ce qui explique aussi que les ‘Hazal aient qualifié la Tfila de « ‘Hayei Shaa » alors que le Limoud est « ‘Hayei Olam », comme on le voit dans la Gmara Shabbat (10a), où Rava a vu que Rav Hamnouna priait longuement et lui a fait remarquer qu’il s’investissait trop longtemps dans « ‘Hayei Shaa », et ce, nécessairement au détriment de « ‘Hayei Olam ».

Plus encore, s’investir dans la Tfila sans le faire dans le Limoud serait contre-productif dans la mesure où le Limoud est une segoula pour l’acceptation des Tfilot, comme l’écrit le Zohar (I, 202b), celui qui souhaite que D.ieu agrée ses prières n’a qu’à s’investir dans l’étude de la Torah (מאן דבעי דקודשא בריך הוא יקבל צלותיה, ישתדל באורייתא), car -comme le dit le passouk de Mishlei (28,9) Celui qui écarte son oreille d’une leçon (orale) de Torah, même sa Tfila devient abominable (מסיר אזנו משמוע תורה גם תפלתו תועבה ).

C’est le reproche qu’à fait R. Zeira à son élève R. Yirmiya (Shabbat 10a), lorsque, assistant à son cours, R. Yirmiya s’impatientait en voyant l’heure de la Tfila approcher (R. Yirmiya voulait que le Rav interrompe plus rapidement le limoud pour pouvoir arriver à temps à la Tfila), R. Zeira lui a dit : "Celui qui écarte son oreille d’une leçon (orale) de Torah, même sa Tfila devient abominable".

Nous trouvons aussi une promesse dans la Gmara Sotah (49a) qui déclare que quiconque étudie la Torah malgré la difficulté (financière ou autre), sa Tfila est écoutée et le « Pargod » ne se ferme pas devant lui.


Bref, je pense que ce groupe que j’appelle "les Amei haarets" a tort, mais je sais aussi qu’il est grandement majoritaire en France.
Et le fait que vous ayez raison ne suffit pas, les prières sont donc organisées en fonction du bas niveau spirituel du public.

[Ça rejoint un peu ce que j’ai l’habitude de dire sur les Rabanim français : on a les rabanim que l’on mérite…]

Vous observerez que la très grande majorité de ceux qui apprécient les longues Tfilot ne sont pas des gens investis dans le Limoud du Shas.
Et inversement, la très grande majorité de ceux qui sont investis dans le Limoud ont du mal avec les prières du samedi matin qui durent 4 heures.
Ça veut tout dire.


Maintenant, pour vous répondre de manière ciblée :

Citation:
1/ A Rosh Hachana, on m’a recommandé de ne pas étudier et de faire des tehilim toute la journée car le Brisker Rov lui même conseillait de ne faire que des tehilim avec comme argument : “étudier crée des hafsakot alors que dans les tehilim, il n’y en a pas (ou moins).”


Je ne sais pas à quel point c’est vrai.
Il est vrai que le Brisker Rov lisait des Tehilim à RH, mais pas qu’il ne faisait que ça.
Quant à l’idée que l’étude crée une Hafsaka, je ne la saisis pas bien. Quel serait le problème à créer une Hafsaka ? Au contraire, ça permet de redémarrer plus en forme, non ?
Pourquoi les Hafsakot pour aller manger les Seoudot de Rosh Hashana ou pour dormir la nuit sont acceptables ? et je ne parle pas de la balade pour aller faire Tashlikh… ce n’est pas une Hafsaka ça ?

De plus, lire des Tehilim constitue aussi une Hafsaka vis-à-vis de la Tfila, comme le mentionne Rav Moshé Feinstein (Igrot Moshé o’’h II, §21) [lorsqu’il explique qu’il n’est pas anodin ni évident d’adopter le minhag de réciter le Shir Hamaalot après Yishtaba’h durant les Asséret Yemei Tshouva, ou encore l’ajout du Mizmor (dit « de la parnassa ») les soirs de Rosh Hashana (et YK) avant le Kadish Titkabal].
Bref, cet argument n’est pas très convaincant, et de toute manière, on n’a pas à faire une généralité à partir de la position d’UN rabbin (Kvodo Bimkomo Mouna'h) dont l’opinion n’est pas partagée.

Citation:
2/ A Kippour, a peu pres la meme remarque que Rosh Hachana : le ikar c’est la tefila pas le limoud.


C’est vrai, mais c’est assez tardif.
A l’époque des ‘Hazal, on ne passait pas toute la journée à la synagogue, vous pensez bien.
Puis la prière (des Shabbatot et fêtes) s’est allongée à force de Piyoutim et ajouts. Par exemple, si on compare avec l’époque de la fin des Rishonim (avant la prolifération des ajouts mystico-kabbalistiques qui débutent timidement avec le Arizal), leurs textes de prières étaient plus courts et ils ne passaient pas autant de temps à la synagogue que nous, surtout le samedi et jours de fêtes.

Pourtant, eux-mêmes estimaient qu’ils passaient déjà beaucoup plus de temps que leurs prédécesseurs à la synagogue, comme on peut le lire dans le Shout Troumat Hadeshen (I, §273) « ומאריכין אנן בשבתות וימים טובים בבית הכנסת בזמירות ובפיוטים מה שלא היה כן בימיהם » (Il ne s’imaginait pas à quel point la Tfila serait allongée quelques siècles après lui…)

Après il y a eu des tas d’ajouts et de Minhaguim qui sont nés autour de notions liées à la kabbale, la Tfila s’est allongée, surtout au mois de Tishri et dans de nombreuses synagogues, les fidèles passent toute la journée de Yom Kipour à la Shul.

C’est de nos jours répandu car, encore une fois, il faut se soucier de la masse.
Les Amei Haarets ont un besoin impérieux d’être tenu par la main toute la journée à la synagogue. Sinon, allez savoir ce que leur Yom Kipour deviendrait.

Quand j’habitais à Lakewood, j’allais à un Minian (very Yeshivish) où Sha’hrit-Moussaf duraient 5h, pas plus, puis longue pause, puis Min’ha-Neïla-Maariv.
Et pourtant, on ne sautait pas plus de textes que les autres, on ne courait pas pendant la Tfila, on n’était pas plus brefs dans les Piyoutim. C’est juste qu’on était plus brefs dans les pertes de temps.

Chez les ‘Habad c’est souvent comme ça; grande pause à YK entre Moussaf et Min’ha. Dans de nombreuses synagogues françaises, la même pause pourrait exister mais elle est décalée puis meublée par les appels de dons, par les enchères, par les discours du président, du rabbin, du représentant du comité, ou par la visite du maire.

L’argument rabâché est « Zman Torah le’houd, Zman Tfila Le’houd ».
D’une part il est utilisé à outrance, car finalement cet adage veut dire qu’il doit aussi y avoir un moment « Torah »…
Mais surtout, ce qu’on voit de la Gmara (Shabbat 10a) c’est que Rava reproche à Rav Hamnouna sa conduite (de prier longuement) alors que l’on explique que l’idée de Rav Hamnouna était de dire que « zman tfila le’houd ».
Cela signifie tout d’abord que Rava n’était pas d’accord. Et surtout que MÊME selon Rav Hamnouna, l’argument de « Zman Tfila Le’houd » n’a pas été utilisé pour dire qu’il FAUDRAIT prier longuement, mais seulement qu’on AVAIT LE DROIT de le faire.
Donc je veux bien qu’on dise « Zman Tfila Le’houd » (comme le fait le Kav Hayashar §8) pour reprocher sa conduite à celui qui souhaite ne pas prier du tout et consacrer ce temps au Limoud, ou pour interdire (comme le fait le Aroukh Hashoul’han o’’h §124) de discuter de Divrei Torah pendant la ‘Hazarat Hashats, mais pour imposer de prier durant 3 ou 4h le samedi matin, non.

Citation:
3/ À Hochana Rabba, il faut faire le tikoun plutôt qu’une havrouta sur une gmara car c’est ce que font les gdolim.


« Gdolim » étant une appellation non-contrôlée, on ne pourra pas attaquer en diffamation votre interlocuteur.
Mais j’ai côtoyé plusieurs Gdolim qui ne faisaient pas le Tikoun durant les nuits concernées.

Il doit avoir des repères exclusivement sfarades et il est vrai que, chez eux, c’est plus fréquent.
C’est le côté « kabbala » plus présent chez les sfardim que chez les lituaniens (ou Yekkes…)
[les Sfaradim font essentiellement deux veillées de ce type, Hoshana Raba et Shavouaot. Les Ashkenazim ne font la veillée totale qu’à Shavouot, à Hoshana Raba, ils veillent jusqu’à ‘Hatsot seulement (et lisent le Sefer Dvarim)].

Mais je ne crois pas que Rav Ovadia Yossef par exemple, tout en étant sfarade (et irakien), passait toute la nuit à lire le Tikoun, au mieux il en faisait un peu et gardait le reste pour du Limoud. En tout cas il est certain que de nombreux grands Rabanim Sfarades ne consacrent pas toute la nuit au Tikoun.

Quoi qu’il en soit, les Gdolim Litvaks (à Shavouot) ne récitaient pas sagement le Tikoun toute la nuit, et allez voir dans les grandes Yeshivot, vous verrez que personne ne s’intéresse au Tikoun mais tout le monde est sur une Gmara.

Après, il y a un autre sujet, c’est de savoir s’il convient (même à un sfarade irakien) de faire le Tikoun exactement comme le Ben Ish ‘Haï (et ses ancêtres) le faisai(en)t, ou bien serait-il préférable, de nos jours, dans notre condition (XXIème siècle et post-dégâts de la Haskala), d’insérer plus de Limoud ces nuits-là.
Mais c’est un autre débat.


Citation:
4/ Pendant yamim tovim, j’aime prier tôt (par rapport aux kehilot françaises classiques) et terminer tôt (8-10h/10h30) et pouvoir étudier après, encore une fois lorsque je dis ca, on me dit que je néglige la tefila des fêtes et qu’il faut bien prier etc.


Ceux qui vous disent ça sont des Amei Haarets (même s’ils ont une barbe et un chapeau).
Si vous faites, comme indiqué, dans les 2h à 2h30 de Tfila, c’est ridicule de vous accuser de négliger la Tfila des fêtes.
Ce n’est que chez les Amei Haarets que l’on considère que la Tfila doit prendre plus de temps à Yom Tov (ou shabbat). Allez dans un minian religieux en Israël, même dans une yeshiva (et c’est beaucoup dire), vous verrez que la prière n’excède pas ce temps.
Par contre, ce qui est clair, c’est que cette personne qui consacre vraisemblablement au moins 3h (et possiblement 4h) à la Tfila du matin, si elle ne consacre pas autant de temps au Limoud, ce doit être elle qui néglige la Torah (et non vous qui négligez la Tfila).

Les gens n’ont aucun sens des priorités lorsqu’ils ne savent pas de quoi ils parlent, c’est normal.
Un Am Haarets, qui arrive à passer une journée ENTIERE sans Limoud, ne comprend pas l’importance de la Torah et n’a pas même idée de la puissance du lien que le Limoud crée entre l’homme et D.ieu, qui est d’un tout autre calibre que celui que la Tfila peut permettre.

Je suis toujours interloqué par cette tendance moralisatrice qu’on ne retrouve que chez ces Amei Haarets persuadés qu’il n’y a rien au-dessus de la Tfila.
Ils sont incapables de comprendre les paroles citées du ‘Hida mettant le Limoud bien au-dessus de tout le reste dans la Avodat Hashem, mais ils veulent imposer leur vision étriquée à ceux qui ont réussi à s’en émanciper.

D’autres Amei Haarets ont au moins l’ouverture d’esprit minimale leur permettant de comprendre que celui qui étudie la Torah Shebéal Pé convenablement entre en contact avec D.ieu a minima autant qu’eux via la Tfila.

Vous reprocher de faire « seulement » 2h ou 2h30 de prière le samedi matin est vraiment caractéristique du Am Haarets français.
Non seulement 2 heures sont amplement suffisantes (et c’est ce qui se fait dans la majeure partie des communautés Yeshivish), mais si vous analysez les 3 ou 4 heures que consacrent les autres à ce même office, vous verrez que la différence se joue essentiellement sur des pertes de temps entre deux articulations, des Teamim allongés durant la Kriat Hatorah, des chants autour du Sefer Torah et chaque Olé, la première phrase de la Kdousha « chantée » durant plusieurs minutes, etc.
Est-ce vraiment ça qui leur semble passer avant (l’étude de) la Torah ?

Je ne sais pas où vous habitez, mais je vous conseille de créer un Minian « Yeshivish », un Minian de « Bnei Torah », c-à-d de gens intéressés par le Limoud plus que par la Tfila. Ainsi, chacun pourra prier à sa manière.

PS: je ne me relis pas, désolé pour les fautes.
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