Profit sur don

le cas suivant est réel.
Une personne fait un appel de don pour acheter un terrain afin d'y construire dessus une synagogue.
Le prix du terrain est de 1 000 000 $.
La somme est collectée rapidement, le terrain acheté cependant le projet n'aboutit pas car la ville refuse de fournir le permis de construire.
La personne à la tête de ce projet finit par revendre le terrain, mais à 4 000 000 $.

La plus value est "miraculeuse", le collecteur rembourse le 1 000 000 $ initialement emprunté à tout les généreux donateurs et garde le reste pour lui...

Aurait il du rembourser chacun proportionellement au gain réalisé et ne rien garder pour lui ? Ou ne pas rembourser et réinvestir dans un nouveau projet ?

Kol touv et chabbat chalom.

Puisque la question a 14 ans, je n'entre pas trop dans les détails, j'indique simplement des éléments de base:

Je cite:


Bli Ayin Hara...



En principe, puisque c'est de l'argent consacré à la Tsedaka, il est consacré.
Cet argent n'est ni à lui, ni aux généreux donateurs, il est au Hekdesh.

S'il n'y a aucun besoin (ou aucune possibilité) de l'investir pour une synagogue (comme initialement prévu), il faut le consacrer à une autre cause de Tsedaka, toujours supérieure ou égale à celle pour laquelle les gens ont donné ces sommes.

En l'occurrence, au-dessus de "synagogue", il y a la consécration pour "Ha'hzakat Torah".

On consacrera donc cet argent -par exemple- pour soutenir un kollel (déjà existant ou non), ou une Yeshiva etc.

Voir (entre autres) Otsar Piskei Tsedaka (§31).

La veillée a été bénéfique

La revente du terrain aussi... :)

J'essaie d'épurer un peu aussi les anciennes questions qui attendent depuis des années car l'avantage avec un site internet, c'est qu'il peut être consulté par tous et à tout moment et donc même une question vieille de 14 ans peut avoir un intérêt en cela qu'on y apprendra des notions halakhiques utilisables dans d'autres situations et pour d'autres personnes.

'Hag Saméa'h.