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La réponse de qualité à vos questions

Conseils à propos de quelques livres

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OAPerez
Messages: 348
Chalom Rav.

Je voudrais, si vous êtes d'accord, connaître votre opinion concernant certains livres, pour savoir si vous connaissez ces livres, si ça vaut le coup de les lire, s'il n'y a pas de risque à craindre en les lisant, si les écrits sont fiables, est-ce qu'ils sont adaptés à tout le monde etc.

Voici les titres :

Aux origines du Judaïsme ;

Dieu n'a jamais voulu ça ;

Juifs d'ailleurs : Diasporas oubliées, identités singulières ;

La Dignité de la différence : Pour éviter le choc des civilisations ;

La Loi du secret ;

L'Esprit de la kabbale ;

Les Juifs dans le Coran ;

Les Juifs présentés aux Chrétiens (textes de Léon de Modène et de Richard Simon) ;

« Les Juifs d'Italie à la Renaissance » ou « La Polémique chrétienne contre le judaïsme au Moyen Âge » (livres de la collection « présences du Judaïsme »).


Merci beaucoup pour votre aide.
Kol Touv.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6640
je vous cite et réponds au fur et à mesure :

Citation:
Je voudrais, si vous êtes d'accord, connaître votre opinion concernant certains livres, pour savoir si vous connaissez ces livres, si ça vaut le coup de les lire, s'il n'y a pas de risque à craindre en les lisant, si les écrits sont fiables, est-ce qu'ils sont adaptés à tout le monde etc.


Vous avez l’air de croire que j’aurais lu tout ce qui est publié sur la planète au point de pouvoir en donner mon avis. Je ne lis pas beaucoup de livres en français, mais pour vous, je vais essayer de vous dire ce que je peux.

Citation:

Voici les titres :

Aux origines du Judaïsme ;

Je ne l’ai pas lu.
Mais le sujet ne nécessite pas tellement de se soucier d’une éventuelle crainte, vous ne risquez pas de vous faire tromper par sa lecture si vous prenez ce livre pour ce qu’il est et non pour une révélation du Sinaï.


Citation:
Dieu n'a jamais voulu ça ;

Livre du lord et grand rabbin Sacks, je ne l’ai pas lu non plus, mais je ne crois pas que des risques de devenir Apikoros à sa lecture soient à craindre -tant qu’on n’est pas totalement givré.


Citation:
Juifs d'ailleurs : Diasporas oubliées, identités singulières ;


Bon, là, ça n’a plus rien à voir avec la théologie, on ne va pas censurer le Bescherelle non plus quand même ?

Citation:
La Dignité de la différence : Pour éviter le choc des civilisations ;


Là aussi, grand rabbin Sacks. Et je ne l’ai pas lu.

Citation:
La Loi du secret ;

L'Esprit de la kabbale ;


ces deux-là sont de Julien Darmon, moi j’aime bien, mais ce n’est pas forcément le type de livre qui va intéresser tout le monde.

Citation:
Les Juifs dans le Coran ;


je ne connais pas. C’est récent ?

Citation:
Les Juifs présentés aux Chrétiens (textes de Léon de Modène et de Richard Simon) ;

J’aime beaucoup.
L’auteur (de la première partie) est un Talmid ‘Hakham italien très intéressant (l’auteur de la seconde n’est pas juif).

Je crois que j’en ai déjà parlé sur techouvot, c’est Rabbi Yehouda Arié de Modène.
Voyez ici :
https://www.techouvot.com/rav_yehouda_arie_de_modene_et_amulettes-vt8028612.html
et là :
https://www.techouvot.com/rav_yehouda_arie_de_modene_et_theatre-vt8028610.html
et là :
https://www.techouvot.com/cours_du_simanei_hashas-vt18945.html

Je crois que j’ai déjà écrit à propos de ce livre, mais je ne sais plus où.
Ah, si, j’ai trouvé, c’est là :
https://www.techouvot.com/livre_de_vulgarisation_sur_le_judaisme_notre_sainte_torah-vt17716.html

Citation:
« Les Juifs d'Italie à la Renaissance » ou « La Polémique chrétienne contre le judaïsme au Moyen Âge » (livres de la collection « présences du Judaïsme »).


Oui, intéressant.
Il y a quelques erreurs, par exemple :

p.11 où il fait remonter la présence des juifs à Rome à 15 siècles, mais c’est plus ancien que ça, des Tanaïm y habitaient comme rabbi Matthieu (Sanhedrin 32b) et d’autres.
A défaut de la lecture du Talmud, on trouve aussi l’idée chez Flavius Josèphe et je crois que tous les historiens s’accordent sur ce point, il y avait des communautés juives à Rome il y a plus de 15 siècles -et même vingt !

p.18, il attribue une idée aux juifs de l’époque de la Haskala, alors qu’elle est déjà écrite des siècles avant par différents auteurs rishonim et A’haronim.

p.27 il écrit que les textes écrits de la Kabbala émergent vers le XIIème siècle, c’est plutôt le XIIIème siècle et même vers sa fin.

p.34 et p.75 il parle de yiddish à l’époque de Rav Elia Ba’hour, le yiddish n’existait pas encore, les juifs parlait l’allemand, c’est peu après, suite à la ghettoïsation des juifs que leur langue a évolué différemment de celles des non-juifs.

p.46 il dit que le Meor Enayim ne fut pas cité dans les générations immédiatement suivantes. C’est faux. Le Maharal et je crois aussi le Maharsha le mentionnent.

p.76 il écrit que R. Elia Ba’hour habitait dans un couvent pendant 10 ans, je crois que c’est une erreur et il faut dire 13 ans et ce n’est pas dans le couvent mais dans les propriétés du cardinal de Viterbe (ça aussi j’en ai déjà parlé sur techouvot, ici : https://www.techouvot.com/manger_avec_des_goyim-vt14514.html
mon message du 2 mars 2012).

Bref, vous devinez qu’il y a encore d’autres petites erreurs de ce genre.

Voilà, sinon, c’est un livre intéressant, comme le sont souvent les ouvrages d’Alessandro Guetta.
Mais comme il ne s’agit pas d’un Talmid ‘Hakham, il y a forcément des petits détails qui trahissent de terribles lacunes, comme par exemple -page 193- lorsqu’il retranscrit le nom du livre מצרף לחכמה ainsi : Metsaref la-hokhma.
Ce n’est pas Metsaref mais Matsref (qui veut dire autre chose, ça change le sens, Metsaref voudrait dire « qui additionne/rattache la sagesse », alors que c’est Matsref : « le creuset de la sagesse »).

Ou encore -page 195- il retranscrit Iggerot shelamim.
Il faut dire Shlomim.
(Shlamim c’est comme le Korban Shlamim. Mais Shlomim -milashon Shalom- c’est comme Igrot Shlomim, des lettres et correspondances « de paix », de discussions apaisées).

Et -page 207- il écrit Masoret ha-masoret, là encore cela indique qu’il n’en comprend pas le sens, c’est Mesoret ha-masoret qu’il faut lire (avec un Sheva sous le premier Mem).

Quand l’auteur ne comprend pas bien l’hébreu, on se doute qu’une très grande partie de ce qu’il rapporte dans son livre ne représente pas une investigation personnelle dans la littérature rabbinique, mais il ne fait que rapporter ce que d’autres ont écrit, souvent sans pouvoir vérifier vraiment... (d'où des erreurs et imprécisions sur le sens aussi.)

Sa méconnaissance de l’hébreu l’aurait même poussé à écrire -page 112 : « les mitswot pouvaient être comparés » au lieu de « comparées »…
A moins que ce soit volontaire, une sorte d’orthographe de traducteur qui mettrait tout mot étranger au masculin ?
Voire une simple faute d’orthographe (pour le coup involontaire), un peu comme les fautes que vous trouverez en page 145 (en bas) « personne n’osait se prononcer… craignant qu’on dise qu’ils s’étaient fait soudoyer… » il faut corriger « qu’il s’était », car ‘personne’ est un singulier.

Ce qui me fait penser à une autre erreur, où pour le coup personne est un féminin : en page 169, il écrit « mais de personnes qui n’ont fait que raconter ce qu’ils ont entendu », il faut corriger « ce qu’elles » , car des personnes c’est féminin.

Personne n’est parfait (au masculin) et je ne suis pas du tout un spécialiste de l’orthographe de la langue française, mais a priori ce sont des erreurs.

Voir aussi en page 176 « péripéties dans lequel entre en jeu… », c’est plutôt « dans lesquelles ». à moins qu’il ait oublié de mettre une virgule après péripéties, ce qui changerait un peu la phrase.
Il ne s’agirait alors que d’une faute de frappe, un peu comme en page 89 où nous trouvons « Eli ‘ezer » en deux mots.

Mais n’allez pas croire que si je me suis un peu laissé aller à vous indiquer des erreurs dans ce livre, cela voudrait dire que les autres en seraient exempts, loin s’en faut ! (ou: loin sans faux 😊 )
Au contraire, c’est parce qu’il y en a peu que cela est aisé, s’il fallait vous indiquer les erreurs d’autres titres, ça serait plus long.

Par exemple concernant « Les Juifs présentés aux Chrétiens » dont vous parliez , vous trouverez des fautes d’orthographe en pages 27, 38 x 2, 40, 49, 50, 72… et dans la seconde partie aussi, p.153, 173, 176.

Et les fautes de frappe sont aussi nombreuses, pages : XXX, XLV, 23, 28, 40, 75, 76, 78, 123 et dans la seconde partie pages 149, 159.

Quant aux remarques et erreurs, il y en a plusieurs dizaines à signaler.

Mais ça reste un livre que j’ai beaucoup aimé.

Cependant, la question est de savoir s’il y aurait un quelconque danger à la lecture de ces livres et je ne le pense pas.

Pour celui qui a été éduqué en mode « Méa Shearim », sans jamais rencontrer le monde séculier d’aucune manière que ce soit, coure un risque lors de tout contact avec ce monde-là, car tout son judaïsme repose sur l’absence de confrontation avec le monde ‘hol.

Je ne vous connais pas, mais un lecteur de Techouvot sur internet, ne correspond pas au profil surnommé « Méa Shearim », il ne devrait donc pas y avoir de risques majeurs, tant que vous gardez la tête claire et êtes conscient que ces auteurs ne sont pas forcément à 100% dans le style que vous recherchez.
S'il y a des éléments de Halakha ou de Hashkafa qui vous surprennent, parlez-en avec votre rabbin qui vous expliquera peut-être que vous avez raison, ou tort, mais l'idée est de considérer ces livres comme des livres 'hol et non des Sifrei Kodesh.

Voilà, je n’ai pas le temps de me relire, c’est Min Hashamayim, ça rendra plus facile les fautes de frappe et d’orthographe dans mon message, pour venger Alessandro Guetta 😊
OAPerez
Messages: 348
Cher Rav Wattenberg.

Merci beaucoup pour votre réponse ; je ne m'attendais pas à une réponse de qualité telle que celle-ci !

Je voudrais également vous présenter mes excuses : je n'ai pas voulu vous demander quelque chose de laborieux, en pensant que vous auriez lu tous les livres sur Terre. Je voulais simplement vous demander si, en gros et par principe, ça vaut le coup de lire certains livres (tels que ceux que j'ai cité) en se fiant à ce qui est écrit (sachant qu'il peut y avoir des erreurs, ou même des choses totalement fausses) et sans craindre de « gober » des choses dangereuses sur le plan historique, philosophique (de la philosophie juive), ou autres, et cela peu importe si les auteurs sont Juifs ou pas.

J'espère ne pas vous avoir dérangé, et si c'est le cas, je m'en excuse.

Et, encore une fois, merci pour votre réponse et pour les efforts que vous fournissez.
OAPerez
Messages: 348
P.S. : Au fait, j'ai oublié de vous dire :

Oui, le livre « Les Juifs dans le Coran » est récent. Il me semble qu'il date de début 2019.
OAPerez
Messages: 348
Chalom Rav.

Suite à votre première réponse, je voudrais vous poser deux autres questions :

Vous avez dit plus haut dans ce post, je cite :


Citation:
S'il y a des éléments de Halakha ou de Hashkafa qui vous surprennent, parlez-en avec votre rabbin qui vous expliquera peut-être que vous avez raison, ou tort, mais l'idée est de considérer ces livres comme des livres 'hol et non des Sifrei Kodesh.


Aussi, dans ce message :

https://www.techouvot.com/viewtopic.php?p=43000#43000

... vous dites, je cite :


Citation:
Concernant Graetz à présent, cela n'est pas la même chose; il n'était ni Talmid 'ha'ham ni tsadik. On ne peut pas le comparer à Rav Kamenetsky.
Il en savait peut-être plus sur la Thora que la masse des juifs religieux français d'aujourd'hui, mais le fait qu'il ait été pratiquant avant d'abandonner la Thora en dit long sur sa « tsidkout ».

Ce n'est donc surtout pas en matière de Ashkafa qu'il faut puiser dans les livres de Graetz.
Ce qu'il faut rechercher dans ses livres, c'est tout simplement ce qu'il y propose: l'Histoire juive.

Je ne dis pas qu'il faille impérativement le lire, je dis juste qu'il faut lire et apprendre l'Histoire. Comme je l'ai déjà écrit sur ce site au nom de mon maître Rabbi Chaim Jacov Rottenberg, l'étude de l'Histoire est une mitsva min athora. Lire du Graetz peut donc être une mitsva, pour peu que l'on sache faire fi de ses visions étrangères à la foi.

Il ne s'agit pas là de se hisser au niveau de rabbi Méir qui savait faire le tri parmi les enseignements d’A'her ('Haguiga 15b). Ici nous ne parlons pas d'apprendre la Thora d'un rasha, mais l'Histoire.



Première question : sachant que, comme vous avez dit, ces livres sont classés comme étant des livres ‘hol, y a-t-il un problème de lire ou de ranger ce genre de livres (cités plus haut dans ce post, ou d’autres livres cités même ailleurs) aux toilettes, sachant que ces livres parlent d’Histoire Juive ou même d’enseignements tirés de la Torah (Bible, Talmud, ...) ?



Deuxième question (rien à voir avec la question précédente) :

Des fois, il y a des livres d’Histoire Juive (comme le livre « Juifs d'ailleurs : Diasporas oubliées, identités singulières ») ou d’autres ouvrages qui peuvent contenir des images de certaines époques, mais qui peuvent (= ces images) parfois contenir des problèmes de Tsni’out (du moins, telle que définie de nos jours – peut-être qu’avant, les règles et critères de Tsni’out n’étaient pas les mêmes que ceux que l’on connaît aujourd’hui).
Je ne parle pas forcément de problèmes « graves » de Tsni’out (sans avoir feuilleté ce genre de livres), je parle de problèmes où, par exemple, les cheveux d’une femme ne sont pas recouverts, ou alors les bras, ou même plus que cela ...

Y a-t-il donc un problème de Halakha à propos du fait d’acheter ce genre d’ouvrage ?
Je m’excuse de poser ce genre de question, mais j’ai besoin de savoir ...


Merci d’avance pour vos réponses.
Kol Touv.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6640
Citation:
Première question : sachant que, comme vous avez dit, ces livres sont classés comme étant des livres ‘hol, y a-t-il un problème de lire ou de ranger ce genre de livres (cités plus haut dans ce post, ou d’autres livres cités même ailleurs) aux toilettes, sachant que ces livres parlent d’Histoire Juive ou même d’enseignements tirés de la Torah (Bible, Talmud, ...) ?


ça dépend, c'est au cas par cas.

Les livres d'histoire comportant des citations talmudiques ne devraient pas être lus aux toilettes, mais souvent il ne s'agit que de pseudo-citations, ça change parfois la donne.

De manière générale, ce qui fait "penser à des divrei Torah" doit être évité dans ces endroits.

Citation:
Des fois, il y a des ... ouvrages qui peuvent contenir des images de certaines époques, mais qui peuvent (= ces images) parfois contenir des problèmes de Tsni’out ...
Je ne parle pas forcément de problèmes « graves » de Tsni’out ..., je parle de problèmes où, par exemple, les cheveux d’une femme ne sont pas recouverts, ou alors les bras, ou même plus que cela ...


Ce qui est Mevi Lidei Hirhour est problématique.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6640
on m’a fait remarquer que je n’avais pas répondu au sujet du dernier livre (de votre premier message), et c’est vrai, il m’a échappé, je ne l’avais pas remarqué car vous l’aviez jumelé avec le pénultième.

Vous aviez sauté une ligne entre chaque titre alors que celui-ci a été inséré sur la même ligne précédé d’un « ou » qui laissait supposer qu’il ne s’agissait que d’un sous-titre (ce qui fait que je n'ai pas lu jusqu'au bout de la ligne):
Citation:
« Les Juifs d'Italie à la Renaissance » ou « La Polémique chrétienne contre le judaïsme au Moyen Âge » (livres de la collection « présences du Judaïsme »).


Mais il s’agit d’un autre livre, La Polémique chrétienne contre le judaïsme au Moyen Âge.

Très brièvement :

Très bon livre de Gilbert Dahan, c’est son terrain, les rapports entre juifs et chrétiens au Moyen-Âge, ça le connait.

L’auteur est « au courant » et le livre bien documenté et bien travaillé -ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas d’erreur à l’intérieur, comme pour les autres.

Vous en trouverez même de grotesques, comme en page 87 : « à la venue de Jésus, cinq mille ans seulement s’étaient écoulés… ».
(Alors qu’il s’agit de moins de 4000 ans -selon le comput juif dont il est question, comme n’importe quel enfant le sait…).

Il y a dans ce livre beaucoup de citations d'autres ouvrages et ces derniers comportent aussi des erreurs. Il faut rester lucide et ne pas avaler tout ce qu'on y lit, c'est tout.

Par exemple vous verrez en page 76 dans le texte de La dispute contre les juifs de Paschalis Romanus, qu'il demande "pourquoi Jacob adora-t-il le sommet de son bâton?", c'est basé sur une erreur de lecture sur le texte hébreu entre Rosh Hamita (la tête du lit) et Rosh Hamaté (le sommet du bâton).

Ou encore en page 59 , la sempiternelle traduction "vierge" pour עלמה alors que ce terme ne signifie qu'une indication d'âge, une "jeune femme".

Il y aura aussi toujours cette lacune commune à tous les auteurs qui ne sont pas des Talmidei ‘Hakhamim, des compréhensions un peu erronées ou au moins superficielles de textes juifs qui seront parfois interprétés de manière légère.

Même lorsque l’auteur sait lire l’hébreu et comprend l’araméen, il ne connait pas assez la mentalité des auteurs (‘Hazal et les Sages des générations) pour savoir les comprendre convenablement.
Ce qui amène indéniablement à des erreurs de jugement, très fréquentes chez tous les chercheurs qui ne sont pas Talmidei ‘Hakhamim (du type Guershom Scholem et Cie).

Mais Gilbert Dahan reste un excellent auteur à mon sens et ses livres sont souvent très intéressants, en dépit de quelques erreurs liées à la nature humaine et parfois de plus déplorables, liées à l’état du Am Haarets.
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