On m'a raconté que l'auteur du Hafets Hayim, le Rav ISraël Meir Hacohen ne secouait pas son loulav pendant l'office pour ne pas faire de peine à ceux qui n'en avait pas.
Cela me semble peut plausible, quel est votre avis?
C’eut été en effet peu plausible s’il s’agissait de ne pas le secouer au moment de la prise (et de la Brakha), mais ce qu'on dit du ‘Hafets ‘Haïm qui ne secouait pas son Loulav, c'est LORS DU HALLEL (-et lorsqu’il était en Russie, où rares étaient les possesseurs de Arba Minim), car il considérait cela (secouer durant le Hallel) comme un simple Minhag qu’il ne pouvait accomplir en pensant à ceux qui ne possèdent pas de Loulav dans la synagogue, se disant que ça les mettrait mal à l’aise s’il commençait à secouer son Loulav et eux non.
Voyez comme source à cela:
He’Hafets ‘Haïm ‘Hayav Oupealo (III, p.922) et
Hanhagot He’Hafets ‘Haïm (p.175).
et aussi le Rav Sternbuch dans
Moadim Ouzmanim (IV, §117) et
Tshouvot Vehanhagot (III, §202)
Voilà un Moussar à retenir à Soukot: il n'est pas rare (en France) que certains soient présents à l'office mais sans Loulav. Il convient de s'en soucier et de leur proposer notre Loulav durant le Hallel et les Hoshanot. On se sent forcément moins ridicule si on en possède un et qu'on l'a "prêté" à autrui, que si on est à la Shul sans Loulav et ignoré de tous.
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