J'aime aussi l'ordre et le progrès
et il est nécessaire d'interdire ce qui est mal ou qui va contre l'ordre, le progrès et toutes les "bonnes choses",
car même si je n'aime pas l'interdit, j'aime encore moins le mal !
Mais je crains ne pas avoir compris votre question,
Pourriez-vous reformuler votre question autrement?
Ok, j'ai compris; pourquoi aime –t-on faire ce qui est interdit.
Bonne question!
Je pense que l'homme aime faire ce qui lui est interdit contre sa volonté/compréhension.
Mais l'interdit qu'il comprend et justifie, ne l'attire plus du tout.
Un enfant qui a compris que le feu brûle, et que cet interdit (ne pas toucher au feu) n'est que pour son bien, n'a aucune envie brûlante de mettre la main au feu.
Donc ce qui attire, c'est uniquement lorsque l'interdit est incompris.
Ce qui me pousse à croire que c'est une volonté de liberté qui est innée et propre à chaque être humain, qui ne souhaite pas se voir imposer des choses contre son gré, qui fait que l'homme se sent "attiré" par l'interdit.
Dès lors, si cet homme pense qu'un interdit est pour son bien mais ne le comprend pas, je crois qu'il devrait essayer de trouver un moyen de le comprendre.
En ce qui concerne les mitsvot de la Thora qui semblent parfois contraignantes (au cas où votre question visait ces mitsvot), il n'y a pas de doute que les personnes qui comprennent "mieux" ces mitsvot, se sentent moins attaquées dans leur liberté.
Automatiquement le respect de ces mitsvot ne leur pèse pas du tout, au contraire ils s'en réjouissent, comme se réjouirait un enfant qui sait que le feu brûle qui se retrouve avec plusieurs autres enfants devant plusieurs chemins dont certains enflammés, notre enfant jubile de savoir que tel chemin est dangereux, ce qui n'est pas évident pour les autres enfants.
Si vous avez déjà eu l'occasion/la chance de voir un "tsadik" accomplir une mitsva, vous comprendrez aisément ce dont je parle.
Donc il est conseillé de trouver un moyen de mieux comprendre les mitsvot que l'on a du mal à respecter.
Ce moyen passera certainement par l'étude de la Thora et la réflexion personnelle aidée/dirigée par un rabbin érudit et pieux.
L'érudition servant de base indispensable à cette réflexion, et la piété sera l'agent de direction pour une réflexion objective.
La connaissance des textes n'empêchent pas encore l'homme de se fourvoyer, ses "mauvaises midot" pourront le pousser vers une analyse erronée, et seule la piété sera garante de la possibilité d'arriver à des compréhensions justes de la Thora.
Je n'ai pas compris ce que vous souhaitez ajouter.
Si la question avait été "aime-t-on faire ce qui est interdit ?", le verset que vous citez serait une bonne réponse,
mais la question était "POURQUOI aime-t-on faire ce qui est interdit ?", et là ce verset n'y répond plus.
Les eaux volées sont plus douces, ok, mais pourquoi c'est comme ça?
Aussi, je n'ai pas compris ce que vous cherchez à dire en citant ces deux gmarot
(faire le lien davka avec arayot?? Mais pourquoi?);
le passouk que vous citez , Mayim gnouvim Yimtakou, s'y trouve en effet, mais il se trouve aussi dans d'autres gmarot comme Sanhédrin 26b et 75a.
Si vous proposiez une nouvelle réponse (ou si vous posiez une question) merci de bien vouloir reformuler, car je n'ai pas saisi.
Là, en effet, si Bat israel veut documenter un devoir de philosophie, les renvois de RobertD lui seraient utiles.
Mais il fallait le demander clairement.
C'est pourquoi je ne crois pas que c'était la question de Mlle Bat israel
(tiens, au fait, pourquoi vous l'avez "décrétez" Mlle, c'est peut-être Mme ! Même si tout porte à croire que c'est Monsieur en fait, mais bon, c'est le but du pseudonyme, rester incognito... alors restons sur Mlle).
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