Chabbath : plus de temps pour la famille, les enfants ?!

A propos du "world-chabbath" organisé par le grand rabbin de france, il est dit concernant le chabbath "un moment de retrouvailles avec soi-même, ses proches, sa famille ..." .
De par mon experience vecue depuis plus de 20 ans (moi et ma famille sommes chomerim chabbath), je trouve un peu pretentieux de dire que le chabbath permet de se retrouver en famille. Effectivement, le repas du samedi est pris ensemble, mais le reste de la journée, je suis encore moins present à la maison et peu dispo pour les enfants, surtout en hiver (le world-chabbath va se derouler le jour du solstice d'hiver, soit la journee la + courte !) : le samedi on enchaine : 3 heures à la synagogue pour la priere du matin, suivi d'un chiour et d'un kiddouch communautaire, repas familial, sieste, cours du rabbin à la synagogue, minh'a, seouda chelichit à la synagogue, arvith à la synagogue, havdala.
En fin de compte, c'est surtout le Dimanche que je peux m'occuper de ma famille, car le temps passé à l'extérieur (synagogue) est beaucoup plus limité ...
Le chabbath peut à la rigueur permettre des retrouvailles avec soi-même ou avec ses amis de la synagogue (quoi qu'on nous empeche d'y parler ...) mais pour la famille, c'est le Dimanche qui est plus propice !

1. Ce que vous appelez le « world-chabbath » n’a rien à voir avec la vie familiale de ceux qui observent chaque semaine, fidèlement et avec application, les règles du Chabbath.

2. Quant à l’organisation, ce jour-là, de la vie familiale, il appartient à chaque père de famille de la structurer à sa manière et selon ses besoins et ses possibilités.
Je comprends que vous soyez plus disponible pour les vôtres le dimanche, qui est pour vous un jour chômé.
Mais d’abord ce n’est plus Chabbath, de sorte qu’il est privé de l’atmosphère qui lui est propre. Et si, d’autre part, vous étiez domicilié en Israël, où ce jour est ouvrable, il ne vous resterait plus aucune possibilité de vous consacrer aux vôtres.
Permettez-moi de vous faire observer, cela étant, que la durée de la sieste chabbatique est « à géométrie variable », et qu’il n’y a aucune obligation, bien au contraire, à consommer la se‘ouda chelichith hors de chez soi.