tsniout entre fiancés

Bonjour,
Nous venons de nous fiancer. Nous sommes elle et moi chomer néguia et tout le reste... Mais par contre, au niveau des paroles, nous nous demandons s'il est permis que deux celibataires se disent qu'ils s'aiment, ou encore qu'il leur est difficile de rester chomer néguia.
On passe beaucoup de temps au téléphone, a parler de notre mariage et de l'intensite de nos sentiments reciproques. Cependant, on nous a dit que tout n'etait pas encore permis de tout se dire, meme si, je le repete, il nous est tres clair qi'il est hors de endreindre l'interdit de yihoud ou autre.
Merci de bien vouloir nous eclairer sur ce point.

LeChoulh'an-Arouh'stipule dansHilh'ot Nidaqu'un homme ne peut pas parler avec sa femme de propos intimes, à fortiori des fiancés !

"a fortiori" ?????????

De nombreuses harkhakot s'appliquant à la femme nidda et à son mari ne s'appliquent pas entre un homme et une femme non mariée !!!!!

Je tiens tout d'abord à apporter une précision: L'interdiction stipulée par leChoulh'an Arouh'dont j'ai parlé dans ma première réponse ne concerne le couple que lorsque la femme estnida.

À propos de la question deAvrekhfr,je rappelle la michna dansAvottqui dit«Al tarbé sih'a im haicha - béichto amrou... Kal vah'omer beÉchett h'avéro».

Il semblerait qu'en ce qui concerne laharh'akadudibouril n'y a pas de distinction entre sa femme et les autres femmes: Remarquez bien lekal vah'omerdutana!

Je voulais justement souligner la précision en question,

il est malgré tout évident que la tsniout la plus grande est la plus louable, et le conseil du tana dans Avot est plus à propos, bien qu'il existe des interdits plus explicites et plus "légaux" pour répondre à la question des fiancés.

Pessa'h Kacher

cf: Otzar haposkim sur Even Haezer chapitre 21 sur l'alinéa 5 du Choulhan Arouh qui parle justement des fiancés.

Je ne dispose pas du livre ici, c'est pourquoi je ne peux pas vous proposer un résumé ou traduction intégrale garantie sans faute.