Je ne connais pas de réponse uniforme à vos questions, cela dépend du type de surveillance nécessaire et surtout du rabbinat pour lequel vous souhaitez travailler.
Il y en a des pointilleux, des rigoureux, des laxistes, des inconscients,....
Globalement le job consiste à garantir la kashrout d'un restaurant (ou d'une pâtisserie etc.) lorsque le propriétaire n'est pas assez digne de confiance (eu égard à son peu de pratique religieuse, ou son absence par moment -en laissant sur place des ouvriers non-dignes de confiance, voire non-juifs qui ignorent royalement les lois de Kashrout).
Vous n'avez pas besoin de passer une smikha sur les sujets liés à la kashrout, il suffit de suivre les directives du rabbin et de savoir être malin (au moins autant que le patron) pour ne pas se faire embobiner.
Le salaire, vous vous en doutez, je n'en sais rien, ça dépendra encore de tas de paramètres, mais s'il y a un point sur lequel je peux dire quelque chose, c'est qu'il est capital d'être payé par l'organisme de Kashrout et NON par le propriétaire du magasin/ restaurant/...
Il y a plus de 20 ans, j'en avais parlé avec le Rav Rottenberg, lui reprochant d'accepter le système où le Mashguia'h est payé par son "patron", ce qui le rend forcément moins efficace.
Il me disait que c'était ainsi et qu'il serait difficile de tout réformer.
Je ne me souviens plus s'il y a eu -depuis- des avancées sur ce sujet, mais ce n'est pas impossible, car il y a eu quelques "accidents" qui l'avaient poussé à revoir les choses autrement.
Bref, il vous faut adresser vos questions à l'organisme avec lequel vous souhaitez travailler.
Vous devez savoir que les plus rigoureux seront Rav Rottenberg, Rav Kats et Cie. (j'ajoute "et Cie" pour ne pas qu'on me reproche de ne pas avoir inclus tel ou tel nom dans la liste des surveillances rigoureuses...)
Pour ce qui est des plus laxistes, ou plutôt des plus inconscients et/ou inconséquents, je ne les nomme pas, mais si vous êtes un tant soit peu sensé et honnête, en y travaillant, vous vous rendrez bien vite compte par vous-même du peu de fiabilité de certains organismes de surveillance.
