Prévenir que ma femme est au chômage ?

Bonjour

Nous avons mis nos filles dans une crèche en Israël et comme ma femme et moi avons de faibles revenus nous bénéficions d'une bonne réduction. Pour obtenir cette réduction nous avons du montrer des fiches de paies sur lesquelles figure les revenus ainsi que le nombre d'heures de travail chaque mois.
Seulement entre temps ma femme a été licenciée, et nos revenus s'en trouvent d'autant plus impactés.

Ma question est la suivante: si je préviens le service qui s'occupe de donner les réductions pour les crèches que notre situation n'est plus la même qu'avant, il y a de forte probabilité que l'on nous dise, « vous n'avez plus le droit à une réduction puisqu'un des deux parents est au chômage, il n'a qu'à garder les enfants ». Sans réduction il sera impossible financièrement de laisser ne serait-ce qu'un enfant à la crèche (car le coût sans réduction pour un seul enfant reste bien supérieur à ce que l'on paye pour les deux enfants après réduction). La perspective de laisser la plus grande des filles seule avec sa petite sœur et pas des gens de son âge, ni avec des gens qui lui parlerons hébreu, m'ennuie. Je crains que ca impacte sur sa maturité et son intégration.
Est-ce que je dois quand-même les prévenir et prendre ce risque ?

Je ne peux pas me prononcer, je ne connais pas la réalité du terrain, il faudrait consulter un rabbin israélien, ça doit se trouver sur place, non?

Mais puisque vous posez votre question ici, je tente d'apporter mon opinion pour ce qu'elle peut valoir, mais je vous conseille de voir ça avec un autochtone.

Vous écrivez :

En effet.
Mais la loi vous impose-t-elle de déclarer tout changement de situation MÊME en milieu d'année scolaire? ou seulement avant la prochaine rentrée?


Je vous comprends, mais le fait que cela vous ennuie n'est pas de nature à autoriser à tromper autrui (si tromperie il y a).


A priori, les enfants qui ne sont pas passés par la crèche (mais sont restés avec leurs parents jusqu'à 3 ans) n'ont pas vu leurs vies dévastées.

Si déjà, je dirais qu'au contraire: votre position de français en Israël fait que vos enfants auraient vraiment à gagner à rester à la maison jusqu'à 3 ans.

Si c'est impossible à cause du travail, c'est impossible, mais si l'occasion se présente, il ne faut pas y voir que du négatif.

Les enfants israéliens de parents français se distinguent souvent par leur savoir-vivre, leur éducation raffinée et leurs bonnes Midot (par rapport aux petits sabras qui ne s'embarrassent pas des politesses d'usage).
Il serait dommage d'en priver vos enfants.


Si vous êtes tenu d'annoncer tout changement de situation, oui.
Ne pas le faire serait malhonnête.
Vous bénéficieriez d'une aide qui ne vous reviendrait pas.

Mais encore une fois, consulter plutôt un Rav local qui saura peut-être mieux apprécier la situation que moi.