la mumuette du serpent

Bonjour,
en page 201 de la traduction des pirqé de Rabbi Eliezer ed verdier 1983 il est fait mention de six voix qui vont d'une extrémité du monde à l'autre sans être entendues. Sur ces six il s'en trouve cinq que de différentes manières je peux bien entendre que je ne les entends pas mais alors la sixième c'est vraiment silence de chez silence.
Il s'agit vous l'avez probablement déjà deviné de la mue inaudible du serpent ! Qu'est ce que c'est quoi donc que cette affaire ?
Voilà c'est ma question. Si vous avez une idée, une ou des pistes ce serait sympa de le marquer ici, ça restera entre nous. Silence et bouche cousue.
Notez qu'en note de bas de page il est indiqué d'aller voir en Jer 41 22-23, il m'est venue que ce Jer pourrait bien être Jérémie mais de-22/23 point n'en ai trouvé en Jer 41, ce qui rajoute à ma perplexité et dit en quel état j'erre.
Merci d'avance et puisque c'est de saison acceptez tous mes voeux laïcs et républicains, que l'année qui vient vous soit douce et douce à ceux qui vous sont chers.

Je vous cite:

Ce texte se trouve dans les Pirke DeRabbi Eliezer §34.

Ce cri inaudible représente la souffrance du squamate lorsqu'il doit quitter son exuvie.

Quelques vingt chapitres plus haut, vous avez dû lire (PDRE §14) que D. condamna l'ophidien (pour sa faute) à cette punition qui lui sera douloureuse. C'est donc ce qui est signifié ici.

Selon votre souhait, que cela reste entre nous, botus et mouche cousue (clin d'œil à deux énergumènes qui fêtent leurs 80 ans) !

Je cite :


En effet, la référence à Jer 41, 22-23 semble être python, ils ne nous feront pas avaler des couleuvres: il n'y a pas de verset 22 dans le chapitre 41 de Jérémie.

De manière générale, et sans jouer les langues de vipère, il n'y a pas de quoi s'affoler des références erronées chez Verdier, mais ici je suppose que ce n'est qu'une simple erreur de copie. Aussi je vous répondrai sans langue de boa: il faut lire chapitre 46 (au lieu de 41).

Ce verset est directement lié à cet enseignement selon plusieurs auteurs, dont le Radal et le Rav Broyde dans son Beit Agadol (PDRE §34).

Je ne saurais être plus long, je me suis accordé 10 minutes pour répondre à une question sur Techouvot, je suis tombé sur la vôtre en premier.

Je sais que je dois répondre à des dizaines d'internautes qui attendent depuis longtemps, mais c'est un véritable serpent de mer.

En espérant que votre état d'errance trouvera en cela consolation et sera fixé, je vous remercie pour vos chaleureux vœux laïcs et républicains et vous souhaite à mon tour une excellente année 2014 à travers les jets de serpentins.

Bonjour Rav,
merci pour ces précisions. J'ai repéré les deux énergumènes, je ne leur donnais pas cet age, ni à moi le mien dont je me rend compte par la même occasion. Autre chose, j'étais absolument persuadé sans l'ombre d'un doute, que vous tomberiez sur ma question ; par contre je pensais que vous tomberiez plus tard . Je vais examiner attentivement cela, ce n'est pas agréable d'être spatialement juste et chronologiquement inexact. Quand à ceux qui penseraient que j'étais chronologiquement juste puisqu'arrivé premier au moment où vous passiez par là et bien pas du tout, l'anticipation ici à son importance or je n'attendais pas votre réponse avant deux ou trois jours. Redoutable imprécision de ma part. Ou alors vous avez répondu en avance ? Mais non je ne crois pas. Je vais regarder tout cela de près. J'ai un sac de question par là.
J'ai relu le Pdre 14 avec l'affaire du serpent à pattes, m'est venu en passant que lorsque j'ai vu des représentations égyptiennes d'un animal semblable j'ai toujours eu l'impression qu'il s'agissait d'un serpent banal auquel les égyptiens avaient ajouté des pattes, dans ce cas là les enlever reviendrait à ramener la bestiole à un état précédent. Je connais depuis plus de vingt ans cette affaire de serpent à pattes mais je en m'y suis jamais arrêté pourtant ça ne court pas les rues, je vais voir de plus prés dès à présent car le temps passe vite. A quoi ça peut bien servir un serpent à pattes, telle est une de mes questions dans un autre sac.
Si, D. préserve une chose pareille, un ou une parmi ces dizaines qui attendent depuis longtemps en venait à ressentir en un micro recoin de son cœur, quelque chose comme la trace de l'ombre de l'image de la ressemblance d' une miette de jalousie susceptible d' obscurcir sa face entre midi et treize heure ; qu'il en vienne au contraire à se réjouir et que son cœur se dilate de joie.
En effet, nous ne sommes pas sur un site de la française des jeux et donc si j'ai reçu une réponse rapide c'est bien pour prouver une fois de plus qu'avec un qui comme moi flotte goyesquement aux limites de l'informe Hashem paye illico, par contre question holam ha ba pour moi « tintin » comme diraient les énergumènes , alors que pour ceux qui attendent une réponse sans que leur cœur s'alourdisse , il n'y a que du bon bénef à gratter.
Voilà qui est dit. Sur ce Rav, je vous quitte. Merci beaucoup et surtout ne me répondez pas cette fois car j'ai rempli mes sacs de questions pour un temps.