Les femmes comme les hommes peuvent réfléchir seul(e)s et aboutir à une conclusion halakhique d'une souguia discutée chez les commentateurs et décisionnaires, mais à condition de s'en être donné les moyens!
Le psak halakha sera en cela comparable à la chirurgie;
Lorsque les avis sont partagés, le chirurgien doit bien prendre une décision, le fait qu'il soit homme ou femme n'importe pas du moment qu'il est chirurgien et compétent.
S'il n'est pas fou, il ne se permettra pas de se baser sur sa seule analyse tant qu'il n'est pas considéré par ses pairs comme une autorité.
Il en va de même pour la décision halakhique, toute personne compétente en Talmud et en Halakha (suffisamment pour se mesurer aux autorités qu'elle compte contredire) pourra prendre ses décisions à l'instar de tout possek.
Donc pour répondre à votre question:
Citation:
Jusqu'où nous est-il permis de réfléchir ?
Je dirais:
jusque là où l'on peut, tant que le bon sens ne nous indique pas que nous sommes stupides et orgueilleux de vouloir trancher parmi des avis partagés par des arguments qui reposent sur des textes que nous avons encore imparfaitement compris (voire: pas lus du tout).
Mais le fait d'être une femme n'empêchera pas de décider de sa halakha, si elle comprend son Shas et les poskim
convenablement (=l'autodidacte, homme ou femme, sera exclus)