Leilouy nichmat

Bonjour, j'ai une quesion par rapport à toutes les mitsvots que l'on peut faire pour l'elevation de l'ame de quelqu'un

On peut distinguer 2 cas de figure :
Je n'aura pas fait la mitsva et je prend sur moi de faire cette mitsva en plus leilouy nichmat

Je faisait cette mitsva quoi qu'il arrive mais maintenant je dire avant de la faire leilouy nichmat plouni, par exemple un kollel man qui étudie toute la journée quoi qu'il arrive

Je comprend bien dans le premier cas que cela l’élève car il a provoquer plus de mitsvot mais dans le 2eme cas je ne comprend pas quoi cela élèverai-t-il la nechama

Aussi si on fait une mitsva leilouy nichmat par exemple un chass michna peut-on dire que tout le limoud du chass michna sera leilouy nichmat ou on doit le répéter chaque fois qu'on étudie et de même j'ai entendu que un fils n'a pas besoin de dire cela pour son pere puisque c'est automatique est ce vrai ?

si cela est possible de répondre avec des sources a l'appui.

Merci beacoup kol touv.

Vous avez parfaitement raison, l'idée du ilouy neshama est lié au fait de faire une mitsva "en plus".
Néanmoins, même si je fais tous les jours cette mitsva, SI le fait de savoir qu'elle est dédiée (un certain jour) léilouy nishmat ploni, m'entraîne à plus de ferveur, ou de concentration, de telle sorte que la mitsva revêt un caractère plus pur, il y a là aussi matière à "créditer" le défunt, car sans lui, l'intention ou la ferveur n'aurait pas été au rendez-vous, ou du moins pas avec la même intensité.


La formulation de cette phrase est facultative dans la mesure où on est conscient que son accomplissement vient léilouy nishmat untel.
C'est pourquoi elle peut s'avérer nécessaire, surtout si c'est une mitsva que l'on allait accomplir de toute façon et donc, où le seul ilouy neshama réside dans la kavana ou la concentration.


Il y a du vrai.
Toutefois, lorsque c'est une mitsva que l'on allait accomplir de toute façon, puisque le tout se jouera en fonction de l'intention/concentration, il sera nécessaire de se concentrer particulièrement (à défaut de prononcer la formule).

J’ai trouvé dans le Messoret Moshé (I, p.499) que Rav Moshé Feinstein explique le phénomène de la même manière que moi, mais il a ajouté après qu’il y a aussi, peut-être, un fonctionnement « al pi kabala » qui lui échappe.