Citation:
Concernant le mivtsa Loubavitch de faire faire la mitsva du Loulav à des personnes qui ne l'ont pas faite, comment une personne qui ne sait même pas de quelle espèce de plante il s'agit pourrait-elle s'acquitter de la mitsva ? En effet, une personne qui penserait que le étrog est un citron ne serait-il pas" mitasek" ? Il est rapporté dans les poskim que celui qui écoute le shofar et pense qu'il s agit du bruit d'un âne, par exemple, n'est pas quitte car mitasek.
Idem pour le mivtsa tefillin, certains ne savent même pas qu'il y a des parchemins à l'intérieur. Dans ce cas pourquoi n'est-il pas considéré mitasek, de par le fait qu'il n'est pas vraiment conscient de ce qu'il est en train de faire ?
Celui qui prend le son du Shofar pour autre chose, n’est pas conscient qu’il accompli une Mitsva, il pense faire autre chose.
Tandis que celui qui met les Tfilines ou prend le Loulav (etc.) a conscience qu’il est en train d’accomplir une Mitsva, même s’il n’en cerne pas bien les détails.
Voilà la différence. On parle de Mitassek lorsque la personne n'est pas consciente qu'elle est en train d'accomplir une Mitsva.
Vous dites que parfois la personne qui met les Tfilines ne sait même pas qu’il y a des parchemins à l’intérieur. C’est vrai. Elle ne comprend pas grand-chose à la Mistva, mais elle sait que c’est une Mitsva.
Idem pour celui qui pense que le Etrog est un citron, mais même en sachant que c’est un cédrat, généralement, celui qui accomplit sérieusement la Mitsva en sait-il beaucoup plus finalement ? Comprend-t-il tant que ça la Mitsva ? (Il le faut, bien entendu, je dis juste que -souvent- les gens n’ont aucune compréhension dans ces Mitsvot.)
