A
OAPerez:
Citation:
Je n'ai pas l'ombre d'un doute que le Rav Its'hak Brand (parmi d'autres Rabbanim) soit un Talmid 'Hakham, mais je tiens à dire que je suis fortement étonné de constater cela, sachant qu'à priori :
1) La vente du 'Hamets est quelque chose de très répandu dans le monde entier sans que cela ne pose de problème, même parmi les Juifs les plus religieux.
Détrompez-vous, la vente du ‘Hamets n’est pas chose si évidente et la très grande majorité des juifs religieux ne s’appuient pas dessus pour vendre du ‘Hamets (mais uniquement pour des suspicions d’éventuelles traces de ‘Hamets etc. mais pas du ‘Hamets gamour).
A noter toutefois que les ‘Habad font exception et se montrent indulgents sur ce point.
Citation:
D'ailleurs, je vous cite deux anecdotes personnelles.
a) J'ai été chez un Possek Halakha en Israël, avant Pessa'h. Il m'a dit (si je m'en rappelle bien) qu'il y a des gens qui évitent de tremper la Matsa dans un liquide (soupe ...) en disant que ces gens sont fous. Et moi, je lui ai dit que j'ai appris que c'est une 'Houmra, parce qu'on peut craindre que la Matsa ne soit en réalité pas totalement cuite et qu'au contact avec de l'eau (qu'il y a dans la soupe ou dans un autre liquide contenant de l'eau), cette partie non cuite de la Matsa va se mettre à fermenter et à rendre 'Hamets cette Matsa (voire tous les aliments qui sont autour). Il m'a répondu comme ça (sinon à peu près) : «D'accord. Dis-moi, une Matsa qui sort du four, elle est cuite, non ? ».
Quel rapport avec la vente du ‘Hamets ?
Vous dites:
Citation:
Il ressort donc de ces anecdotes que la vente du 'Hamets est (à priori) quelque chose de valable
»
mais je ne vois pas comment.
Citation:
b) Une autre fois, toujours avant Pessa'h, ce même Rav (qui est Possek Halakha) a dit à quelqu'un s'il peut lui dire ce qu'il a appris (en Torah). Cette personne lui a dit qu'il a appris une Halakha disant que si quelqu'un vend son 'Hamets à un Goy pour Pessa'h, c'est à posteriori (Bédi'avad) [et qu'à priori, il faut se débarrasser de son 'Hamets, soit en le consommant, soit en le jetant ou en le détruisant ... (en espérant avoir été fidèle à ce qu'il a dit)]. Alors le Rav lui a dit comme ça : « Mais, dis-moi, si tu vends ton 'Hamets, il n'est plus à toi [et tu n'as donc plus de 'Hamets en ta possession], non ? »
Je suppose que votre rav souhaitait faire réfléchir son interlocuteur, mais qu’il connaissait la réponse que vous pouvez constater si « les religieux » ne vendent pas leur (vrai) ‘hamets.
C’est qu’il y a lieu de craindre le manque de sincérité de la vente, l’intention est-elle vraiment là ? ça se discute, mais il est clair que ce n’est pas aussi évident que si l’on vend son ‘hamets à un non-juif en le lui déposant chez lui. Le fait que cela reste chez nous pose question.
Citation:
2) Le Erouv 'Hatsérot (ou bien 'Erouv Tavchiline ?) sont clairement décrits dans la Gmara et les Poskim qui citent en détails les cas où le 'Erouv est valable ou pas ;
il n’est pas question de nier la notion de Erouvei ‘hatserot, mais d’en limiter le champ d’application aux domaines décrits par la gmara. Faire un Erouv de toute une ville, de Manhattan ou de Londres ne ressemble pas vraiment aux cas classiques.
Citation:
3) Pour la ceinture de clé de shabbat, je ne sais pas, mais c'est quelque chose qui est utilisé même dans des familles religieuses.
là aussi, sachez que c’est un sujet à discussion,
Rav Ovadia Yossef n’aimait pas trop l’idée mais n’a rien voulu dire lorsqu’il a vu ça en France car il a eu pitié des français qui ne pourraient pas rentrer chez eux.
Il y a à dire et redire sur le sujet, car il faut savoir exactement de quoi parle-t-on et de quelle manière la ceinture est portée, mais dire que c’est un sujet qui ne fait pas débat est loin de la vérité.
Sachez encore qu’en Amérique et en Erets, on n’utilise pas la ceinture shabbatique française.
Citation:
Pourquoi donc interdire ces choses là (par exemple) qui sont très répandues dans le monde et qui, à priori, ne posent pas de problème ?
comme dit, ce n’est pas « répandu dans le monde » (pour la ceinture) et ces 3 thèmes sont sujets à discussion et désaccord.