Merci de votre soutien,
pour répondre aux questions, mes parents ont réagit trop tard, je revenais en pleurs tous les soirs (et pas pour avoir des bonbons ou d'autres caprices), mais ils se plaignaient d'avoir un enfant capricieux et me reprochaient d'exagérer. Bien sur, à l'école niait les faits. Malheureusement ils ont compris trop tard, beaucoup trop tard. J'ai aussi omis de dire, pour alléger le message surement ou par la précipitation, que les autres élèves étaient bien loin d'être mieux, au contraire, j'ai été victime de nombreux vols (rien que pour embêter, même sans profit; je me rappel par exemple du jour où l'on m'a brisé en deux un très beau stylo plume auquel j'étais extrêmement attaché qui étais un cadeau de mes parents, vous me direz que ce n'est rien, mais imaginez la scène dans une classe de CE2), et bien sur, personne n'a réagit.
Cependant, je peux vous dire une chose à propos des écoles publiques, je connais plusieurs personnes qui y ont étés et qui n'ont rien à envier à ceux qui sont dans des écoles juives. Le problème vient surtout que dans les milieux orthodoxes, la mixité est souvent diabolisée, je pense qu'il faudrait adopter une approche différente du sujet. En tout cas, mieux vaut être bien dans une école laïque que subir cela dans une école juive. Je vais vous dire franchement, l'école juive ne transmet pas les VALEURS de la torah, elle transmet la torah comme une simple matière, avec des notes, un coefficient dans la moyenne, au même titre que le français ou les mathématiques. Rien ne sert d'enfermer et de s'enfermer, car non, il n'est PAS inconscient de mettre ses enfants dans une école laïque si cette éducation se complète par une étude du soir ou de type talmud torah. Dans un sens le calcul est le même, une école juive ne fait pas plus de 2heures complètes d'études par jour (certaines font 3 mais personne ne suit réellement). Au final, on peut arriver à un résultat équivalent sinon meilleur.
Oui, j'ai bien dis meilleur, car il ne faut pas se leurrer, un élève ne peut pas se sentir bien et s'épanouir dans une école juive telle qu'en existe aujourd'hui en Ile-de-france (je ne connais pas les autres régions assez bien pour me prononcer là-dessus). Et de toute évidence, l'étude est plus vue comme une matière en plus. Quand à la mixité, là n'est pas le problème, croyez-vous vraiment que les jeunes (même orthodoxes souvent) ne se retrouvent pas avec des filles? Certes, c'est un milieu non juif, mais il faut apprendre à faire la distinction plutôt que de tout interdire. Au fait, serait-ce les 3/4 des juifs français qui sont inconscient? Non, rabbin ne rime pas avec éducateur, je les ai entendus maintes fois dire de telles bêtises que j'ai peur de les citer. Cependant, j'ai vu de mes propres yeux tant d'"atrocités" à la yeshiva ketana que je ne pourrais supporter de refaire l'expérience en version Guedola, c'est pour le moment au dessus de mes moyens.
Je suis désolé de vous apprendre qu'il n'existe pas à ce jour d'école religieuse qui soit correcte. C'est dur à affirmer, mais je l'ai vécu. Ne me croyez pas si vous voulez, mais si vous avez des enfants dans ce type d'école, je ne vous souhaite pas qu'ils vivent cela par ce fait. Le mot clé de l'école juive n'est plus ce qu'il était auparavant, ce n'est plus judaïsme et torah, mais bien ARGENT! Pourtant, on demande toujours plus, certains établissements font même signer aux parents un contrat qu'il donneront leur maasser à cette établissement et qu'ils s'engagent à acheter un billet de gala (je ne vous parle même pas de son prix).
Ne le nions pas non plus, le stress subit par les élève est hors-norme, si bien que l'on se surprend du jour au lendemain à en trouver certain tomber dans la drogue. Non, ce n'est pas un cauchemars, c'est la triste réalité, ce sont les faits tels qu'ils existent, malheureusement on a peur d'ébruiter les faits (sinon, c'est le renvoi des enfants de la personne qui l'a fait). Comment un ado peut-il évoluer dans ces situation? Il ne peut pas, il se perd...
Je vous laisse réfléchir à cela, à présent, jugez ce qui est mieux... Je ne désire pas être entendu comme un "ado capricieux qui a encore du chemin à faire", mais bien comme la personne ayant vécu la situation. Je suis certes, assez jeune, mais cela ne m'empêche pas d'être pleinement conscient de ces faits, de cette malheureuse et triste vérité.