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Comment peut on avoir un cas de Y'houd dans un domaine public, une rue desserte la nuit où il peut passer n'importe qui à tout moment ?
Dès que la rue est déserte et pas fréquentée à cette heure-là, il y a un problème de Yi’houd.
Pour plus de lecture, voyez
Meguila (14a) et Kidoushin (81a), Radbaz (I, §121), Shout Binian Tsion (§138) et Shevet Halévy (V, §202).
Voyez aussi
Mishné Halakhot (V, §130).
Le
Divrei ‘Haim (II, E’’H §28) indique (en se basant sur le
Yeroushalmi Sotah I,1) qu’une forêt déserte serait un endroit de Yi’houd même en pleine journée.
La fréquence de passage de ce qu’on appelle « pas fréquentée » est discutée. Voyez
Ashrei Haïsh (Even Haezer II, §17,10-11) et ce qui y est indiqué en
note 13, pour une contradiction entre deux enseignements de
Rav Elyashiv (si c’est du passage toutes les 5 minutes ou 15 minutes).
Toutefois le
Shev Yaakov (§19) semble se suffire de passages beaucoup plus espacés.
Cependant, il semble compliqué d’établir une règle, puisque le facteur de la crainte (d’être surpris) pourra varier en fonction des personnes et d’autres paramètres.
Au Beit Din de
Rav Wozner on enseignait au nom du
‘Hazon Ish que le Guéder est « dès l’heure où l’on se retourne quand on entend quelqu’un d’autre marcher dans cette rue ».
Certains Poskim considèrent qu’on ne peut parler de Issour Yi’houd dans la rue que si l’homme et la femme sont « ensemble », mais si chacun marche de son côté sans se connaitre, à grande distance et que rien ne les relie, il n’y a pas de Issour. Cf.
Héarot Rav Elyashiv (Souka 52a).