La sidra Qora‘h n’est pas la seule à porter le nom d’un individu peu recommandable : Il en est de même de Balaq.
Le séfèr Birkath Avraham, un commentaire de la Tora datant du dix-septième siècle, signale que cinq sidroth (sur cinquante-quatre) portent le nom de personnes : Noa‘h, Yithro, Qora‘h, Balaq et Pin‘has.
Il explique que ces cinq individus se sont acquis des mérites particuliers pour avoir ainsi mérité cet honneur.
On peut comprendre cette explication s’agissant de Noa‘h, de Yithro et de Pin‘has. Mais comment peut-on l’accepter s’agissant de Qora‘h et de Balaq ?
Nous laisserons ici de côté le cas de Balaq, qui n’est pas concerné par la question, et nous nous pencherons sur celui de Qora‘h :
Qora‘h et ses partisans sont appelés dans la Tora : Qeriei mo‘èd anchei chem (« princes de la communauté, hommes de renom »).
Cette expression qeriei mo‘èd est interprétée comme voulant dire qu’ils savaient quand il faut ajouter un treizième mois à l’année et comment déterminer les débuts des mois (Sanhédrin 110a), interprétation autorisée par l’emploi du mot mo‘èd, qui signifie aussi « fête », qui a autorisé cette interprétation, car la fixation de la date des fêtes dépend du calcul d’ensemble du calendrier (Maharcha).
Quant à anchei chem, cela veut dire qu’ils jouissaient d’un vaste prestige dans le monde entier.
Malgré sa rébellion contre Moïse et Aaron, Qora‘h a bénéficié d’une grande célébrité due à ses talents. Et cela explique qu’il a donné son nom à une paracha, hommage rendu sinon à son intégrité, du moins à sa science.
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