On peut parler de Génération du Maschia'h. Ceci implique, comme le précise nos Sages, des "douleurs d'accouchements".
Garder une parfaite Emounah (foi) et Bita'hone (confiance) en Haschem malgré ces douleurs, c'est, je pense, l'épreuve de notre génération.
Cela passe par accepter que tout est d'origine divine, et que même si nous avons le devoir de faire des efforts pour atteindre notre but, il faut toujours reconnaître que tout est "Mine Haschomayim", tout vient du ciel, tout est entre les mains de D-ieu. Seule la crainte de D-ieu, autrement dit, notre libre arbitre, est entre nos mains.
Les douleurs infligées à notre peuple par le Communisme et le Nazisme au siècle dernier, tant sur le plan physique que spirituel, et toutes les formes d'antisémitisme, s'inscrivent dans le schéma des épreuves à traverser.
"...Ko'hi Veuotsem Yadi Assah Li Eth Ha'hayil Hazé.", "Et tu diras en ton coeur : Ma force et la puissance de ma main m'a procuré cette richesse-là". La Torah nous averti dans Devarim, chap. 8, vers. 17, que si nous nous imaginons que nous sommes seuls les maîtres de nos destinées, intervient la Parole divine pour remettre les pendules à l'heure : "Tu te souviendras de l'Eternel ton D-ieu, car c'est Lui qui te donne la force pour te procurer ta richesse....".
Il en est ainsi dans tous les domaines, les guerres, la santé, le gagne-pain, les connaissances scientifiques, etc.
La civilisation environnante tente d'éliminer la dimension divine de toute chose. Nous nous devons de la retrouver partout.