je suis de plus en plus étonnée de l'attitude de bien de mes coreligionnaires devant tous les évènements que nous vivons.
j'ai l'impression parfois que l'habitude de lire la paracha par exemple est devenue une espèce de rite agréable mais déconnecté de certaines épreuves: maladie, attentats, attaques antisémites , crises politiques,divorces,j'en passe..
pourquoi notre génération a-t-elle de telles difficultés avec la Emouna, la Simha? je ne crois pas pourtant qu'il était tellement plus drôle de vivre au Moyen Age..!!
par exemple, l'onu a présenté aux pays arabes une carte de la palestine qui est en fait le territoire actuel d'ISRAEL.Beaucoup ont crié au scandale
il me semble que notre seule actualité se trouve dans notre paracha: ESSAW HAIT YAACOV, c'est aussi évident que la pesanteur et aussi innaccessible à notre compréhension.on le sait on le lit on l'étudie, pourquoi ne pas en vivre??
pour ma part, je crois quetous ces symptomes ne peuvent que refléter quelque chose de vraiment grave: notre peuple ne tient pas forcément TORAH ET MITSVOTH.
en fait j'ai surtout l'impression qu'il était encore aisé de percevoir la haskala du temps du RAV S.R HIRSCH mais qu'elle a maintenant pénétré notre époque de telle façon qu'elle est partout et que nous ne la distinguons qu'avec peine:nous emboitons le pas au mode de pensée goy,au catastrophisme permanent de leurs médias, alors, on s'afflige en oubliant que tout ce qui vient d'HACHEM est du tov, qui nous est le plus souvent innaccessible.
alors que nous sommes bien ici parceque nous avons pris la TORAH sur nous et que pour cette raison le monde n'est pas retourné au chaos.
je sais bien qu'HACHEM nous protége et que tout cela disparaitra quand le temps sera venu,toutefois pourriez vous faire des chiourim sur la EMOUNA pour nous rappeler à l'essentiel, notre CHEMA?
Je partage votre étonnement : Beaucoup de Juifs ne relient pas la récitation de leurs prières et l’accomplissement des mitswoth à l’actualité du moment.
La valeur permanente des mitswoth a été l’objet d’une réflexion de Aaron Barth, dans son ouvrage : L’actualité des Mitzvoth, Jérusalem 1950. Je ne puis que vous le recommander.
Quant à la haine portée par Esaü envers Jacob, je rappellerai ici le commentaire de Rachi (ad Berèchith 33, 4) :
« Chacune des lettres du mot wayichaqéhou (« il l’embrassa ») est surmontée d’un point, ce qui donne lieu à une discussion dans la barayetha de Sifri (Beha’alothekha 69). Pour certains, ces points signifient qu’il ne l’a pas embrassé de tout son cœur. Rabbi Chim‘on bar Yo‘haï a enseigné : Il est de principe, ainsi qu’on nous l’enseigne, qu’Esaü est l’ennemi de Jacob, mais à ce moment-là, sa pitié l’a emporté et il l’a embrassé de tout son cœur. »
Peut-être peut-on déduire de cette exégèse que la haine que porte Esaü envers Jacob est sujette à « des hauts et des bas », comme l’histoire nous l’a montré en maintes circonstances.
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