Le mot afikoman est très probablement d’origine grecque, sans que l’on puisse définir à coup sûr son étymologie.
Certains le font dériver de epikomoi (« dessert »), de epi komon (« divertissement après dîner »), ou de epikomion (« chant festif »).
La Michna (Pessa‘him 10, 8) énonce que « l’on ne doit pas ajouter un afikoman après l’agneau pascal », étant donné que celui-ci constituait la dernière nourriture que l’on consommait le soir de Pessa‘h (Pessa‘him 119b – 120a).
Depuis la destruction du Temple, le mot afikoman est devenu comme un « pense-bête » destiné à nous rappeler symboliquement le sacrifice pascal.
Du fait que la Michna ci-dessus rapportée constitue la réponse donnée par le père au fils ‘hakham, on considère parfois qu’il s’agit là d’un ‘hoq, c’est-à-dire une loi dont le sens nous échappe.
On peut donc dire que le nom afikoman échappe à toute rationalité. Au reste, la partie de la Haggada appelée tsafoun (« ce qui est caché »), qui correspond au moment de sa consommation, témoigne du mystère qui l’entoure.
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