Chalom Rav Wattenberg.
J'ai entendu dans l'un de vos cours (ici :
https://www.centre-alef.fr/7304/ )
qu'il y a une Mitsva pour les Juifs de faire la Tsédaka à un pauvre, que le pauvre soit Juif ou Non-juif.
D'un autre côté, il y a aussi des règles de distanciations qui ont été établies pour ne pas que nous en venions à s'assimiler aux Non-juifs, d'où l'interdit de consommer du vin des Non-juifs, etc.
De plus, on voit dans le Talmud qu'il y avait des 'Hakhamim qui étaient amis avec des Non-juifs (vous l'expliquiez ici entre autres :
https://www.techouvot.com/viewtopic.php?p=31890#31890
https://www.centre-alef.fr/6527/).
En me basant sur tout ceci, ma question est :
Comment doit-on se conduire avec quelqu'un qui n'est pas Juif (qu'on connaît) et qui est du sexe opposé ?
Doit-on l'aider malgré les risques de proximité que cela peut impliquer, ou bien il ne faut pas l'aider malgré qu'il / elle a besoin d'aide ?
J'ai pensé à passer par l’intermédiaire de quelqu'un qui est du même sexe que cette personne Non-juive. Mais que faire si cela n'est pas possible (ou trop compliqué) ?
Y a-t-il une notion de « 'Hayeikha Kodmin » à ce sujet ?
Faut-il craindre le risque de 'Hiloul Hachem ?
Est-ce que cela change si le Non-juif / la Non-juive en question est idolâtre (polythéiste, par exemple) ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Kol Touv.