allocations familiales post-alya

bonsoir,

L’une des conditions pour avoir le droit aux aides données par l’Etat est de vivre en France, a-t-on le droit de continuer à toucher les aides après l’alya ?

Merci d'avance. Et même si la réponse peut vous semblez évidente, je vous serez reconnaissant d'y ajouter des sources et des svaroth, même un petit peu, merci.

Shavoua tov

Si vous souhaitez des sources ou svarot, il faut préciser sur quoi?
Tant que vous n'indiquez pas quel serait le héter de mentir aux allocations familiales (en disant qu'on habite en France), il est difficile de contrer vos arguments.

Comme vous devez vous en douter, il parait peu probable qu'il soit permis de mentir là-dessus en vue d'obtenir des aides financières non méritées.

Lorsque j'étais Avrekh aux USA, la difficulté financière des avrekhim français dépassait nettement celle de nos collègues en Israël. Un ami à moi ayant entendu parler de cette possibilité de toucher les allocations familiales s'était renseigné auprès d'un ami spécialiste qui travaillait en France pour les allocations familiales.
La conclusion était que même si l'on rentre de temps à autres en France, dès qu'on passe plus de 3 mois à l'étranger, on n'est plus éligible à cette aide.

C'est donc interdit et il n'est pas permis de mentir pour obtenir ces sommes.

S'il peut y avoir des situations où l'inculte imagine qu'elles s'apparentent à du vol et est choqué de voir des religieux peu regardant dans certains cas, il faut savoir que cette situation (être avrekh en Israël) ne permet PAS de toucher les allocations familiales, même si la précarité pèse terriblement.

Qu'Hashem vous aide et vous envoie une parnassa bena'hat velo betsaar, behéter velo be-issour.

merci beaucoup, je voulais juste une confirmation que c'est interdit.
Personnellement, j'habite en France, mais je connais certaines personnes qui se permettent "avec la permission de rabbanim", donc je me demandais si effectivement il y avait un heter.

merci encore

Je ne sais pas si ce que je vous ai écrit vaut confirmation, car tant qu'on n'auditionne pas les arguments desdits rabanim permettant, difficile de les contredire.

Je ne peux pas garantir qu'il n'y ait aucun héter, je dis juste que je n'en vois aucun (et que -personnellement- je m'en suis abstenu même en période de grande précarité).

C'est plutôt à ces rabanim permettant (que je ne connais pas) qu'il faudrait poser la question: quelle est la raison de leur permission (si tant est qu'elle existe et qu'ils existent).

en marge de l'aspect halakhique,
si d'aucun s'était trouve un heter,
l'aspect pratique n'est pas en reste, j'en connais plus d'un (pour ma part 4 cas) qui se sont fait coincé et qui regrettent amèrement.
Les controles sont frequents et efficaces, et utilisent des stratagèmes assez invraisemblables.

Et un nouvel aspect halakhique entre alors en jeu:
Le 'hilloul hashem.
Car même dans la lointaine hypothèse que ces rabanim permettant existeraient réellement et que l'on puisse accorder une éventuelle compréhension à leur position, il n'en demeure pas moins que cela entraînerait du 'hilloul hashem, ce qui est difficilement contournable et encore plus difficilement pardonnable.
(Cf. Yoma daf 86)