Vous affirmez qu'il est impossible de lutter contre les sentiments.
Il semble que dans la Torah c'est le contraire qui est affirmé.
Prenons l'exemple de l'homosexualité, très sévèrement réprimée par la Torah, est-il impossible pour un autre homme de refouler ses sentiments pour un autre homme ? Si tel est le cas, comment D-ieu peut-Il exiger de nous une chose impossible ?
Imaginons qu'un juif tombe amoureux d'une femme mariée ou de toute autre femme que la Torah ou les Sages lui interdisent, il est confronté à une épreuve, certe très difficile à surmonter, mais c'est cette épreuve que D-ieu lui envoie et pas une autre. A lui de montrer ses qualités, son courage, sa foi, ses convictions et le niveau de son identité juive.
Il ne faut pas oublier que, connaissant nos faiblesses toutes humaines, la Torah attend de nous que nous prenions toutes les précautions susceptibles de nous éviter ces épreuves difficiles à surmonter.
Peu importe les qualités qui peuvent être exceptionnelles chez cette non-juive, avec tout le mérite et les récompenses qui seront les siennes dans le monde à venir - dans ce monde-ci elle nous est interdite.
N'oublions pas non plus qu'il y a comme un geste de trahison et de rupture vis-à-vis de toutes les générations qui pendant des siècles et des millénaires ont gardé la chaîne continue malgré les difficultés et les épreuves autrement plus dures que celles d'aujourd'hui.
Enfin, imaginons que malheureusement, comme beaucoup de nos frères, on en vienne à épouser ou à avoir un enfant de cette femme.
Premièrement , comme le précise le Rambam, il ne sera jamais le fils de son père biologique selon les lois de la Torah, et ce, même s'il se convertit par la suite.
Deuxièmement, quelle éducation juive une mère non-juive peut-elle donner avec la meilleure volonté du monde ? Plus tous les conflits à venir : enfant considéré comme juif chez les non-juifs et non-juif chez les juifs !!!
Et volontairement, je ne rentre pas dans le problème de la conversion de la mère. C'est un sujet très difficile à résoudre et que l'expérience prouve être dans la très grande majorité des cas une "non-solution".