La langue hébraïque ne connaît pas de féminin au mot malakh (« ange »), en dehors, bien entendu, de melakha (« travail »).
Réserve étant faite des démones, comme Lilith (voir Isaïe 34, 14 et Rachi ad loc.), le Tanakh ne cite aucun nom d’ange au féminin. Il n’en est autrement que dans : « Je levai mes yeux et je vis sortir deux femmes, et le vent était dans leurs ailes, et elles avaient des ailes comme des ailes de cigogne… » (Zacharie 5, 9).
Ces deux femmes, commente la Guemara (Sanhédrin 24a), figurent l’hypocrisie et l’orgueil qui sont descendus sur la Babylonie. Rachi ad loc. : « En apparence modestes comme la cigogne, mais gonflées d’orgueil. »
Il en est de l’hébreu (ainsi que de beaucoup d’autres langues, comme le français) la règle grammaticale suivante :
Le genre sexuel est, par défaut, celui du masculin, pour tous les mots ou les noms qu’il n’est pas possible de rattacher à un sexe donné.
Tel est le cas, par exemple, pour le mot « Hachem » (et ses divers équivalents et traductions). Il serait bien évidemment incongru de s’interroger, à son sujet, sur les raisons de l’emploi du masculin.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum