Je souhaiterais poser la question suivante sur ce forum :
je viens de lire dans la Tora le passage suivant
Debarîm (Deut 15,21) : "et s'il a quelque tare, s'il est boiteux ou aveugle, ou s'il a n'importe quelle mauvaise tare, tu ne le sacrifieras pas à D., tu le mangeras ... ".
Comment faut-il interpréter ce passage ? Ce n'est tout de même pas une remise en question des règles de pureté lors de l'abbatage ?
Rassurez-moi ...
Soyez pleinement rassuré !
Lorsqu’un animal pur présente une tare permanente, comme celles dont il est question dans Devarim 15, 21, on peut le consommer (à la condition, bien entendu, qu’il ne présente pas de défaut au niveau de la cacherouth) après l’avoir racheté au trésorier du Temple (Devarim 12, 14 et 15).
Si, en revanche, un animal consacré pour être offert sur l’autel présente un défaut temporaire ou s’il est impropre au sacrifice pour d’autres raisons, il ne peut pas être racheté (voir Rambam, Hilkhoth issourei ha-mizbéa‘h).
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