Un Hazan avalant ses mots...

Mrs bonjour,
je viens ici poser une question assez simple, mais dont la réponse et le comportement à avoir ensuite ne l'est pas forcement.

Dans ma synagogue, peuplée principalement par de bon sfaradim bien traditionnel, où une minorité de gens sont réellement shomer shabat (selon le sens de la halaha) (tout de même 10 sont shomer shabat) où l'office est quasiment à chaque fois mené par le rabbin ortho habituel. Or le hazan de quasi chaque moussaf shabat matin est un zaken de la communauté, un des "piliers" car étant un de ces vieux les plus habitué à mener l'office.

Le rabbin orthodox le laisse faire chaque fois qu'il le demande.

Or celui-ci lorsqu'il fait la hazarat moussaf, ne dit que les mots principales des phrases, du style : (les pointillés sont les passage qu'il saute en disant qlq chose d'incompréhensible ou bien même en sautant !)
héloké avraham, éloké isthac véloké yaakov, hael ... véhanora ! hassdim tovim .... béahava ! Barouh ata ... ..gen avraham !

ata guibor léolam ado-naï ... morid hatal !

vnééman ata léhahayot ... BArouh .. métiiiiiim !!


donc carement le nom de D... NON DIS, et des passages totalement déformés si ce n'est pas sautés

Les questions sont de savoir si :

- peut on faire la kédousha dans une telle hazara ? doit on s'y interrompre pour y répondre ou pour se taire si l'on est encore en amida ?

- peut on même répondre à son kaddish du même type ?

- doit on simplement laisser faire ? et même si oui : doit on rester dans la syna à son passage ? car en tant que présence d'un "religieux" cela est une forme de validation aux yeux des gens (je rapel que le rabin lui reste et permet qu'il fasse l'office, mais pour ne pas faire de pb (ce qui est aussi très important) ne préfère ne rien lui dire quand à son pb de prononciation et d’omission de certains mots et phrases)

Merci d'avance pour vos réponses

Cordialement

Je suis très sensible à ce genre de mauvaise diction.
Mais il ne faut pas oublier qu'HKBH a permis que l'on efface son nom pour faire la paix entre les gens !
Il faut résoudre ce problème avec votre rabbin.