nissayon

En etudiant la vie de Rabbi Akiva, nous apprenons qu’en se trouvant dans la chambre de son maitre malade, accompagne des autres talmidims de son maitre il rigola. Les eleves lui demanderent alors pourquoi, et il repondit qu’il s’était inquiete jusqu'à present pour son maitre : son maitre qui était l’objet de nombreux miracles avait peut etre consomer son monde futur dans ce monde ci, a present grace a ces souffrances Rabbi Akiva savait que ce n’était pas le cas. Aussi Rabbi Akiva pria tout au long de sa vie pour mourir en sanctifiant le nom divin. Ainsi a travers la vie de Rabbi Akiva nous pouvons avoir l’impression que les souffrances sont un but ultime pour pouvoir avoir une grande place au olam Abba. Serait-ce le cas ? Pourtant ne devons nous pas prier pour ne jamais avoir de nissayon ?

Un de nos grands maîtres de l'époque talmudique nous enseigne que si nous étions capables de saisir combien les souffrances dans ce monde-ci sont une promesse de félicité dans le monde à venir, nous pourrions prier pour plus de souffrance encore !

Une précision importante: Nissayone signifie épreuve. Ce n'est pas un synonyme de souffrance. La souffrance peut être une épreuve.
Chaque jour nous prions D-ieu pour qu'Il nous évite toute épreuve. C'est surtout le risque de déraillement le risque de chute au niveau spirituel, de manquement à l'accomplissement des Mitsvoth, de réaliser la volonté de D-ieu, qui motivent cette prière.

Mais pour revenir à la souffrance, le juif doit toujours accepter avec humilité et soumission les souffrances dont il ne peut pas se défaire : Elles sont envoyées par D-ieu car tout est entre les mains de D-ieu comme l'enseigne nos Sages. Il est tout à fait légitime de prier D-ieu pour qu'il nous épargne ces souffrances - Il attend ces prières !

Lorsqu'un juif se trouve à un très haut degré de spiritualité, lorsqu'il est proche de D-ieu, sa vision est toute différente de la nôtre. Il voit clairement la Vérité, sa compréhension du monde et de la supervision divine lui permet une toute autre approche de la souffrance que la nôtre.
Pour autrui, nous devons prier pour sa guérison, pour l'arrêt de ses souffrances: elles sont peut-être matérielles, mais pour celui qui prie pour l'autre c'est du spirituel.