Rachi dans le paracha de cette semaine rapporte le dicton suivant : "Un homme pauvre est comparable à un homme mort", et nous connaissons également un autre dicton talmudique qui nous enseigne que "la pauvreté va au peuple d'Israël comme un ruban rouge autour d'un cheval blanc".
1/ Que signifie le premier dicton ?
2/ Que devons nous apprendre de ces deux propositions ? Sans être une contradiction n'y a-t-il pas là une dissonance ?
Il n’y a pas que le pauvre qui soit considéré comme un homme mort. Il en est de même de celui qui n’a pas d’enfants, du « lépreux », et de l’aveugle (Nedarim 64b). Ces personnes subissent une sorte de capitis diminutio, en cessant – provisoirement ou définitivement, au sens propre ou figurativement – d’appartenir à leur groupe social d’origine.
Quant à l’adage qui nous apprend que « la pauvreté sied au peuple juif comme un ruban rouge à un cheval blanc » (‘Haguiga 9b), il signifie selon certains commentaires que, de même qu’un cheval n’est paré de ses atours qu’hors de son écurie, de même devons-nous nous comporter avec discrétion aux yeux du monde. Le contexte de cette Guemara nous apprend en effet que la « pauvreté » (c’est-à-dire la discrétion) nous a été offerte par le Saint béni-soit-Il comme une qualité particulière (midda tova).
A noter que cet adage a été repris dans divers idiomes de la culture juive comme le yiddish.
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