Est-il vrai que selon le choul'han Aroukh la vérification des tolaims dans les aliments se fait uniquement en fonction de notre regards (Ad chéyado maguaate), ou bien faut-il chercher les tolaims avec plus de iyoune ?
Le problème que vous soulevez est difficile à résoudre.
Il est évident que "Eyn Ladayan Ela Ma Shé Eynav Ro-oth", "Le juge ne peut tenir compte que de ce que ses yeux voient".
La Halachah ne demande pas d'utiliser des loupes ou des microscopes ou tout effort artificiel pour découvrir tout insecte dans un aliment.
Une fois après avoir vu quelque chose de douteux, on pourra se servir d'un appareil agrandissant afin de s'assurer que le douteux devienne certitude.
Le principe de "Ad Shéyado Magaath" s'applique par exemple en ce qui concerne la recherche du 'Hamets avant Pessa'h.
D'abord, il faut connaître la fréquence des Tolaïm dans le produit que l'on cherche à consommer. En fonction de ces chiffres la vérification sera ou ne sera pas obligatoire.
Il est important de se tenir au courant de l'évolution des aliments infestés ou non, des épidémies qui frappent certaines espèces ou d'autres, des pays où des épidémies sévissent etc.
Celui qui comprend la gravité du péché cherchera à l'éviter par tous les moyens et Hashem l'en protégera.
Il existe des ouvrages qui aident à la recherche. En particulier ceux du Rav Vayé, Shalita, en Israël et en Ivrith, ou en France celui de Madame Ruth Benchaya : Bedikat Tolaïm.
Nous sommes tous attentifs à notre alimentation sur un plan physique, pensons aussi à la santé de notre âme !
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