Comment souhaiter bonne année ?

Bonjour,

Quelles sont les différentes formules d'usage à Roch Hachana, selon les différents rites ?

Merci.

On a partout l'habitude de souhaiter à chacun d'être inscrit pour une bonne année, à la fin de l'office du 1er soir de Rosch Haschanah (chez les Sepharadim même le 2ème soir).

On ne consommera pas d'aliment acide, aigre ou amer, mais doux et sucré. Certain évite le raisin (Al Pi Hassod). D'autres, aussi les noix.

Dans les communautés Aschkenaz d'Allemagne, d'Alsace-Lorraine et de Suisse, on a l'habitude, lors du 1er repas de R. H. de tremper le Motsi dans du miel et de consommer de la pomme trempée dans du miel en se souhaitant une nouvelle année aussi douce que cette pomme au miel.

Dans les autres communautés on consomme aussi plusieurs aliments dont les noms font allusion à un bon jugement divin, à la défaite de nos ennemis, à l'élimination de mauvais décrets divins, à la bénédiction en général. On accompagne cette consommation de petites prières significatives (et évidemment de la bénédiction adéquate avant la consommation).

N'oublions pas la coutume de Taschlich, l'après-midi de R. H.

Mais l'essentiel des rites de R. H., en dehors de la mitsvah d'ordre toraïque qu'est le fait d'écouter la sonnerie du Schoffar le jour de R. H., c'est de reconnaître de la façon la plus intense la Royauté divine et de l'accepter : toutes les prières de ces 2 jours sont pleines de cette exaltation de Haschem ROI.

Je me permet juste de rajouter qu'on ne mange pas de noix le soir de Rosh Hachana car "noix" (égoz) a la même valeur numérique que "faute" ("heth")...
Chana Tova

Il est vrai que Rema indique que « certaines personnes s’astreignent à ne pas manger de noix à Roch hachana, car le mot égoz (« noix ») a la même guematria que (« péché ») » (Choul‘han ‘aroukh Ora‘h ‘hayim 583, 2 – voir aussi Kitsour Choul‘han ‘aroukh 129, 9).

A noter cependant que cette assimilation des deux valeurs numériques est contestable : Celle de égoz (alef, guimel, waw et zayin) est dix-sept, tandis que celle de ‘het (‘heth, teth et alef) est dix-huit, et elle n’est ramenée à dix-sept que si l’on retire le alef, lequel fait pourtant partie de la racine du mot.

Aussi le Choul‘han ‘aroukh ajoute-t-il une autre raison : La consommation de noix peut provoquer un enrouement, ce qui est susceptible de causer de la gêne aux fidèles de la synagogue, surtout lorsqu’il est le fait du ministre-officiant.