Chalom Ouvrakha,
Concernant la fameuse question de la "bonne prononciation" des lettres, pourquoi ne pas tout simplement prendre le contexte "historique"
Je m'explique, le Am Israel à démarré son existence uniquement dans des pays d'Orient (Irak, Egypte,...) dans un contexte climatique propre a cette région.
A ce moment précis, que ce soit depuis la sortie d'Egypte ou plus tard l'époque du Talmud à Bavel, quelle était la bonne prononciation ? on à pas de fichiers MP3 pour le savoir mais ça devait probablement etre assez proche vu qu'il n y a pas -à ma connaissance- de "mahloket" dans la Guemara concernant ce sujet.
Arrive ensuite la période de l'exil notamment dans les pays au climat différent (pour ne pas dire froid :)) ou c'est justement à ce moment la ou la prononciation à changer, une preuve ? le climat
Tout un chacun peut faire le test mais prononcer correctement la lettre ח en été et en hiver en France ne demande pas le meme effort vocal.
Mais pour appuyer scientifiquement cet aspect une longue étude à été faite sur le sujet, voir ->
https://asa.scitation.org/doi/full/10.1121/1.5130709
La prononciation Sépharade quand elle est faite correctement reste assez proche entre juif Tunisien, Irakien, Egyptien, Marocain, Syrien,... il faut juste trouver les personnes qui font attention à préserver ce patrimoine et notamment les personnes âgés qui sont "une marque" de souvenir de ce qui été fait dans le temps
Le soucis est d'avantage pour les jeunes Sépharades qui sont pas forcément formés correctement (d'un point de vue Sépharade) au Gan ou au primaire et qui du coup ont un gap plus ou moins important a combler une fois qu'ils en sont conscient (et une fois le pli pris, c'est beaucoup plus difficile)
Si on revient sur l'aspect historique et de climat ça semble largement plus probable que la bonne prononciation soit celle des Sépharadim, toujours avec l'argument du climat et de l'impact linguistique que ça a.
Les Ashkénazim avec l'exil dans les pays froid n'ont eu d'autres choix au fil des générations que de s'adapter à la temperature local et de réadapter la prononciation (combien de personnes ont essayé de maintenir la prononciation de ses ancêtres la plus correctement possible, je ne saurais dire et l'inconfort de l'exil n'aide pas forcément)
Comme vous concluez il doit surement y avoir des choses pertinentes aussi dans la prononciation Ashkénaze mais sur l'aspect climat ça passe difficilement.
Merci pour votre attention