Etant donné qu’il n’y a pas eu de Chabbath ‘Hol ha-mo‘ède, on n’a pas lu la haftara sur les ossements desséchés (Ezéchiel 36, 37 à 37, 17). On peut dire, par conséquent, que ce Pessa‘h a été « désossé ».
Et alors ?
Où donc sont passés ces ossements cette année ?
Auraient ils été pulvérisés, sont ils devenus poussières indiscernables parmi les poussières du monde ? Sont ils dissous par exemple dans un déluge d’informations ?
Se sont ils alourdis au point de disparaître sous la terre, au centre de la terre auraient ils atteint un peu à la manière des trous noirs une telle densité qu’il n’en seraient plus visibles ?
Se sont ils endurcis au point que l’on ne les distingue plus des pierres ?
Se sont ils desséchés au point de s’enflammer, de s’auto consumer ?
Leur absence ne serait elle pas elle même un os, tous concentrés là ?
Où alors tout cela à la fois, où diverses combinaisons de cela, selon qui regarde, d’où qui regarde et comment qui regarde ?
Puisque Pessah est désossé sur quoi vient le souffle cette année ?
Peut être enfin sont ils simplement debout, vivants et cachés à leur propres yeux ?
Peut être refusent ils de se voir ainsi, et s’ils ne veulent se voir eux même, qui les verrait ?
On t ils peur de vivre , peur du vivant, de la chair, de la peau , du souffle plus que de la mort ?
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