Je cite:
Citation:
Merci pour tout ce que vous faites, c'est très enrichissant.
Merci. C'est avec joie.
Citation:
Agav c'est tellement dommage que vous n'habitiez pas dans notre belle ville afin que l'on profite de vous autrement qu'éléctroniquement!
L'omniprésence n'est pas mon fort, je ne peux pas habiter partout et il y a d'autres personnes que vous qui s'accommodent bien du fait que je n'habite pas votre ville
:)
Réjouissons-nous au contraire de la possibilité de partager des idées «
électroniquement » malgré la distance.
Citation:
Pensez vous qu'un hatan puisse dire lui même la birkat hatanim sous la houpa? Le Rama et le HAgaot Achri tranchent que non,pour ne pas faire honte aux hatanim qui ne sauraient pas dire la brakha...
Ce ne sont pas les seuls à mentionner cette idée « pour ne pas faire honte etc. »
[-voir encore le
Drisha (§34),
Or'hot 'Haim (hil. Kidoushin §21),
Kolbo (hil. Ishout),
Hag. Smak (§183),
Maharshal (Yam Shel Shlomo Ktouvot 1, 17),
Beth Shmouel et Baer Hetev (§34, 2)],
elle est particulièrement importante car les humiliés seraient précisément des 'hatanim le jour de leur mariage, ce n'est absolument pas le bon jour…
Il est vrai que le
Rambam (et le
Tour) mentionne(nt) la possibilité (halakhique) de dire soi-même la brakha, mais le
Ritva (Ktouvot 7b) expliquera que ce
Rambam suit sa propre opinion car il considère que la bénédiction est une
Birkat Hamitsva. Cependant le
Ritva n'est pas d'accord avec lui sur ce point
(mais c'est une brakha sur la Kdousha d'Israël qu'il convient de laisser à un rabbin) (voir aussi
Beèr Sheva (II §49) et Drisha (§34, 1)) et il souligne que l'habitude répandue est de laisser à un autre le soin de dire la Brakha.
(voir aussi
Or'hot 'Haim hil. Kidoushin §21 et Yam Shel Shlomo Ktouvot 1, 17)
Citation:
pensez vous qu'il y ait lieu de parler de Youara si un Hatan veut faire la birkat hatanim lui meme et pas le Rav?
Un tel avis est en effet amené par le
Mordekhaï (ou le « Mordekhi » selon les sfaradim) au nom de
Rav Sar Shalom Gaon (et cité par
Rashi)
(Mordekhaï Ktouvot §131).
Ça dépendra bien entendu de la situation. S'il n'y a personne d'autre de capable de réciter les brakhot convenablement, il pourra s'en charger.
C'est ce que dit le
Mordekhaï (Ktouvot §131) lui-même, ainsi que le
Beth Shmouel (§34, sk.2) au nom du
Drisha.
Mais je soulignerais un autre point problématique à mon sens, c'est le fait que le 'hatan est à ce moment « préoccupé » (Taroud) et ne peut pas aisément être mekhaven lors de la récitation de bénédictions rares.
Voilà pourquoi je trouve préférable de céder l’honneur à un invité.
Cette idée a été soulignée avant moi dans le
Sefer Hamanhig (§110).
De plus, la présence d'un « professionnel », un messader Kidoushin, est nécessaire car il y a toujours des choses auxquelles il faut faire attention.
C'est l'habitude depuis bien longtemps de confier ce job à un messader kidoushin (voir
Noda Biyehouda (II, §1) et Beèr Sheva (II §49)).
C'est pourquoi certains considèrent que c'est impératif
(de passer par un rabbin)(même si dans la théorie, ça ne devrait pas être obligatoire. Voir à ce sujet
Tshouvot Harambam (§156) et Shvout Yaakov (III, §121).
De plus, concernant les
Birkot Nissouin, elles sont un souhait que l'on souhaite aux 'Hatanim, il ne convient donc pas de se les souhaiter tout seul. C'est ce qu'écrit
rabbi Avraham Ben Harambam (lisible ici:
http://www.hebrewbooks.org/pdfpager.aspx?req=19410&st=&pgnum=4&hilite= voir colonne de gauche, dibour hamat’hil Od Sham beïnian sheva brakhot)
Bref, il vaut mieux laisser la place à d'autres, même si on ne peut pas vraiment parler d'interdit
[d'autant que si le 'hatan a l'habitude de marier les autres et n'en est pas à sa première fois pour réciter ces bénédictions (même birkat iroussin), il n'y a pas autant lieu de se soucier de sa « préoccupation ».
Voir Sdei 'Hemed ('hatan vekala, §18). ]
Conclusion: il vaut mieux laisser faire le rabbin.