Bonjour
à Moti
Que croire de cette guematria disant que le monde sera submergé sauf Israël en l'an 5770, alors que nous sommes maintenant au sec en Diaspora et en l'an 5771?
Serait-elle fausse, y aurait-il une erreur dans le calendrier ou les frontières d'Israël auraient-elles grandi comme prévu lors de la venue de Mashiah'?
Piste :
_Je pense que l'on peut en venir à croire qu'en matière de combinaisons de chiffres et de lettres il convient d'être prudent.
à Pat
Dans la Rome « moderne » l'on compte aussi à partir d'un roi et étant donné qu'il est considéré comme une sorte de roi-dieu l'on peut en déduire que Rome est en cela un peu égyptienne.
à Joêl
sachez que je prends tout le poids de votre objection silencieuse à laquelle je ne peux qu'acquiescer.
Il est évident que l'on ne peut pas considérer un calendrier juif uniquement avec trois jours, il y aurait un risque de devenir un peu trop romain.
Tout le monde sait que des jours, il en faut sept, mais je pense qu'il convenait et convient de marquer une pause après le troisième, c'est aussi ce que je tentais de dire ci dessus.
Une pause après le troisième qui anticipe une pause après le sixième, ensuite vient le septième. Cela fait bien un, deux et trois ; séparés par deux, c'est les séparations que je nomme pauses bien qu'elles n'aient pas de consistance en propre. Là il est question de sept selon deux fois trois puis un.
L'on peut aussi, autrement et ailleurs, ajouter quatre aux trois que nous avions déjà, quatre saisons, quatre fractions de la journée, quatre semaines de la lune, entre quatre murs.
Sans pouvoir vous le garantir, je pense qu'il est possible de considérer ce qui relève du quatre comment étant plus spécifiquement lié au temps considéré comme espace/temps.
Espace, c'est à dire du côté physique, des étendues, une maison, quatre murs, étant entendu qu'il y a des maisons construites avec d'autres maisons comme murs. Par exemple avec la maison blanche, le tribunal, la maison de prière et la maison de la presse, l'on peut considérer une seule maison, chacune en étant un mur. L'espace des maisons crée du temps.
Du côté trois, il s'agit plus fortement d'un lien avec les engendrements humains, d'où que le chiffre en question apparaît aux moment ou ceux ci sont en péril, en question, (Abraham/Isaac:Moriah, sortie d' Egypte, jeûne d'Esther …). Il s'agit de temps/espace, passé, présent futur ; père, fils, petit fils. Le temps des engendrement crée de l'espace.
Ce qui nous donne la maison et son locataire.
D'après Umberto Ecco (De l'arbre et du labyrinthe; ed grasset. Page 26) « le « un » n'était pas un nombre pour les grecs, mais la source et la mesure de tout les nombres » , il nous rapporte cela au moment ou il parle du travail d'Aristote cherchant à parvenir à une définition non ambiguë du trois.
Hélas il ne précise pas là, quels grecs, ni à quel moment, ni en quel lieu.
Pour en rester au problème de calendrier, comment se fait il que le deuxième jour soit nommé deuxième alors qu'il n'y en a pas encore de nommé premier ?
Certes il est lui même un premier, le premier deuxième comme tous le seront à leur place (pas deuxième bien sur, premier. Premier troisième, quatrième etc, jusqu'à aujourd'hui...);
Mais premier de la première semaine ? La première semaine il n'y en a pas ? Alors pour avoir un premier de la semaine il faut attendre le huitième jour. C'est à dire au début de la deuxième semaine, deuxième ici et là, ce qui crée justement une parenté. C'est donc par anticipation que le deuxième est nommé ainsi.
Tout cela s'éclaire au moment de Hanoucca.
De l'huile pour un jour qui éclaire huit jours.
Peut être faut il entendre qu'elle a éclairé un seul jour, mais il en valait huit.
En effet le grec avait interdit le shabbat, le shabbat de ce point de vu là était donc avant/passé et donc passé avec lui la semaine de sept jours. Lorsque est retrouvé une huile, d'où une lumière, elle vient donc après la semaine de sept jours, c'est à dire en avant, à la suite des sept jours qui ont disparu et ce qui vient à la suite du septième c'est bien le huitième.
Donc la lumière de Hanoucca a durée un seul jour, le huitième après l'effacement des sept.
Elle éclaire sept jours, c'est à dire qu'elle redonne sens, luminosité, consistance, aux sept qui étaient dans l'obscurité, dans l'oubli ; il s'agit d'une lumière qui éclaire la nuit, dans la nuit et y distingue la nuit du jour.
C'est un rétro éclairage pour la suite des jours.
C'était un huitième premier, ou plus précisément ce n'était pas le huitième jour mais « jour Huit » comme on dit « jour Un ».
Il y a là un empilement de miracles.
Bien entendu, il est clair que je parle ici en grec, c'est à dire que je tente de comprendre quelque chose en étant quasiment pas appuyé sur les fondations et encore, même du côté en grec, je suis en mode très approximatif.
Etant plutôt imaginatif, flou et intuitif, je construis avec cela comme données brutes ; ce qui implique des contraintes spécifiques pour construire ; mais bon, chacun à les siennes.
Il s'agissait là du mode additif 3+4=7.
Il convient de voir maintenant rapidement le mode multiplicatif 3X4 = 12.
L'équivalent de 8 du côté 12 est 13.
Huit c'était pour les grecs, douze c'est pour les romains, deux mille ans cela fait deux jours et douze c'est huit plus quatre c'est à dire l'assimilation des grecs et de leur dépassement, plus l'extension territoriale, l'empire.
Il est donc clair qu'à la treizième heure du prochain jour Huit qui était précédemment aussi le premier mais qui sera alors le troisième les pendules devraient être à l'heure.
C'est pas facile, car pour trouver de l'huile à Rome c'est comme avec les grecs mais en pire (empire gréco romain). C'est un peu comme s'il fallait chercher la trace de l'huile entre deux notes de chant d'oiseaux qui auraient mangé des miettes de falafels, ce qui est tout à l'honneur du sésame, de la purée de pois chiche et de la friture.
Conclusion :
_Je crois avoir démontré, que l'on peut en venir à penser qu'en matière de combinaisons de chiffres et de lettres il convient d'être prudent.
C'est une démonstration par l'absurde.