Il est d’usage, institué par le Choul‘han ‘aroukhOra‘h ‘hayyim 131, 1 et 2, de réciter le Ta‘hanoun en s’appuyant la tête sur son avant-bras gauche (ou sur son avant-bras droit lorsque les Tefiline se trouvent sur le bras gauche).
Cet usage n’est de rigueur que pour celui qui prie dans un endroit où se trouve un séfèrTora. Jérusalem fait exception à cette règle, en raison de sa sainteté intrinsèque, en ce sens que l’on s’y appuie la tête même en l’absence de séfèrTora (Voir Igueroth Moché, Yoré dé‘a 3, 129).
L’origine de cette pratique se trouve dans Josué 7, 6 et 10. Après la débâcle survenue à Aï, il est indiqué que « Josué déchira ses vêtements, et tomba sur sa face contre terre, devant l’arche de Hachem, jusqu’au soir… Hachem dit à Josué : Lève-toi ; pourquoi te jettes-tu ainsi sur ta face ? » Et la Guemara (Meguila 22b) indique à ce sujet que Josué avait la certitude de Hachem exaucerait sa prière et l’inviterait à se relever.
En accomplissant nous-mêmes ce geste, nous exprimons l’espoir que nos prières seront pareillement exaucées.
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