Je m'appelle Samuel j'ai 23 ans je suis assez pratiquant ( étude , tsitsit, tefila étc..) .
Cependant je suis un peu stressé car je lis plein de chose sur les conversions , leur déroulements, certains rav disent quelques chose d'autres d'autre chose étc..
Je vous présente ma situation . Ma grand-mère maternelle est converti au judaïsme par le consistoire de Paris en 1975 par le grand rabbin Ernest Guggheim Zatsal . Ma mère étant née avant elle a aussi subis un processus a l'âge de 10 ans en même temps que ma grand mère . J'ai posé pleins de questions à ma grand-mère , elle m'a dis qu'elle a etait sincère , qu'elle a fait cette conversion avec amour, qu'elle a continuer à faire chabbat et manger cacher et ces enfants avec Apres la conversion étc ..
Mais au fil du temps elle a lâché un peu la pratique mais reste néanmoins " traditionaliste " elle a plus toute sa tête car elle a 83 ans maîs elle continue d'allumer les bougies de chabbat de pétrir le pain de chabbat de garder les ustensiles différents étc.
Je suis née du coup du mariage entre ma mère converti en bas âge et de mon pere . J'ai la Ketouba, ils sont mariées religieusement par le Rav David Messas Zatsal .
J'ai tout en conformité ( ketoubot certificat de conversion certificat de judaite étc ..) et je me mari bzh dans quelques mois .
Seulement voila je lis des choses sur des forums comme quoi si ma mère Apres ces 12 ans n'était pas religieuse alors la conversion tombe à l'eau étc . Ma mère n'a jamais refusé sa conversion , elle n'est pas chômeret chabbat Maîs pratique en allumant les bougies en mangeant cachere étc .
D'après le Choulkran Aroukh Y.D 268,7-8 meme si ma mère n'a pas confirmer Apres sa majorité la conversion alors elle est entérinée . De plus elle se considère comme juive à 100% et n'a jamais refusé son statut .
De meme d'après Hatam sofer Y.D 253 a les enfants de convertis n'ont meme pas possibilité de se rétracter ( ce qui toute façon n'a pas été le cas ) .
Ma question est la suivante : puis je me considèrer comme un juif à part entière ? Sa me fait peur car j'entends parler a tout va de gihour lehoumra pour des personnes et voila .
En vous remerciant
Cordialement
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Selon plusieurs sources, il semblerait qu'il y ait eu des conversions non sérieuses validées (-hélas) par le Consistoire il y a quelques décennies, mais je ne pourrais l'imaginer sous l'égide du Grand Rabbin Ernest Gugenheim qui était réputé pour sa piété, sa droiture et son érudition.
(Votre grand-mère d'ailleurs vous dit qu'elle était sincère lors de sa conversion.)
Cette conversion ne permet donc pas le doute: elle est bien convertie.
Idem pour votre mère qui était "petite", si une fois l'âge de 12 ans atteint, elle n'a pas "refusé" (me'haa -de manière active) le judaïsme, elle reste juive.
Vous êtes donc juif, Mazel tov!
[Toutefois, je précise que certains, dans cette situation, préféreront tout de même passer par un guiyour le'houmra.
La pratique des misvot ayant été abandonnée rapidement après la conversion, d'aucuns estimeront donc que l'acceptation des mitsvot au moment clé (celui de la conversion) n'était pas à 100% sérieuse.
Mais ça reste une mesure surérogatoire, selon la halakha vous êtes parfaitement juif et n'êtes pas astreint à un guiyour le'houmra.]
Je termine en vous souhaitant aussi Mazel tov pour votre mariage.
Je vous remercie de votre réponse rapide et qui me soulage beaucoup .
Pouvez vous cependant me donner votre mail afin que je vous scan le certificat de conversion ( de ma mère et ma grand mère car c'est le même car conversion familiale ) afin de voir le nom des dayanims présent et leurs validité ( j'arrive uniquement à voir le nom Simha ben Max Meir ) qui est Apres renseignement pris sur internet le nom du grand rabbin Ernest Guggheim .
Autre question : quand vous dites que certaine conversion n'était pas rigoureuse à l'époque , que deviennent les personnes convertis et descendant de ces convertis qui ont donc tous les papiers en règle ?
Ma grand mère m'assure continuellement l'avoir fait avec c?ur et avoir appliquer ce Que sa tutrice lui avais appris et me raconte que sa tutrice avais marcher un chabbat sous une pluie torrentielle prêt de 1h30 pour arriver chez ma grand mère et s'assurer qu'elle etait a la maison . Ma grand-mère me dis encore aujourd'hui ( meme si elle a beaucoup perdu la mémoire ) " il pouvait toujours essayer de me piéger au consistoire , il n'aurai jamais réussi car quand je fais quelque chose je le fait a fond ou je ne le fais pas " .
Et c'est le Rav Guggeheim Zatsal qui l'a par la suite (re)marié avec mon grand pere pour qu'il est leur Ketouba .
Cordialement
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Message envoyé via AlloRav sur iPhone.
Je ne reconnaîtrais probablement pas les noms sous leur forme x ben y.
Pour rav Ernest Gugenheim, je sais qu'il s’appelait Sim'ha comme on peut le lire dans quelques livres (Lettres de Mir ou encore Les portes de la Loi qui aurait dû s'appeler Les portes de Sim'ha ou Les portes de la joie, car tel était le titre voulu par l'auteur -Chaarei Sim'ha- et je ne sais pas pourquoi les héritiers /ou éditeurs ont changé le titre lors de l'impression post-mortem. Voir Les portes de la Loi p.14) et son père se prénommait Max, le rabbin Max Gugenheim de Bouxwiller (dont vous trouverez un portrait dans les Lettres de Mir p.13 et au sujet duquel le grand rabbin Sitruk m'a conté quelques anecdotes car il le connaissait, il allait étudier avec lui, chez lui).
Donc Sim'ha ben Max, c'est bien lui.
Mais pour ce qui est des autres dayanim, peu probable que je puisse deviner leur patronyme et les identifier.
Il y a bien mieux à faire: s'adresser au Consistoire, voire au Rav Michel Gugenheim, fils du précédent.
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