De la Gmara (Shabbat 81a) on comprend qu’il ne faut pas en faire une maladie [voir Shout Divrei ‘Haim (II, §9) et Hitorerout Tshouva (I, §42)], même s’il est certain qu’il vaut mieux être parfaitement propre (cf. Shoul’han Aroukh Harav Baal Hatania §3, 8).
On veillera tout de même à ne pas sombrer dans la névrose obsessionnelle compulsive (cf. Krayna Deïguerta §373) en s’inquiétant de se nettoyer de manière excessive -cf. Shout Kné Bossem (I, §7-8), ‘Hayei Adam (§3, 25), Kaf Ha’haim (§76, sk.27).
Certains indiquent la nécessité d’utiliser de l’eau, comme le Tashbets katan (§289), Baer Hétèv (§3, sk.16), Mor Ouketsia (§3) et Solet Beloula (§3, sk.8).
Voyez le Mishna Broura (§76, sk.18) (au nom du Shla) duquel on pourrait comprendre qu’il faille impérativement utiliser quelque chose d’humide, mais la lecture de ce qu’il dit plus haut (§3, sk.31) indique que ce n’est pas une obligation.
Il ne s’agirait donc que d’une « midat ‘hassidout », imposée par le Arizal mais non retenue comme obligatoire.
Voir Shoul’han Aroukh Harav Baal Hatania (§3, 8) qui cite ce Arizal mais ne le considère que comme Midat ‘hassidout.
Même si d’autres auteurs ‘hassidiques enseignent cela comme une loi valable pour tous –voir Mishmeret Shalom (§1, 7) et Shoul’han Hatahor (§76, 1), ainsi que le font des auteurs à tendance kabbalistique comme le Peta’h Hadvir (§76, sk.3), le Kaf Ha’haim (§76, sk.26) et le Ben Ish ‘Haï (Vayetsé 1, §11)(qui critique les européens qui utilisent du papier sec).
Voir encore Or Letsion (II, §44, 2).
Conclusion : c’est bien mais pas vraiment obligatoire, sauf si nécessaire pour être propre.