Citation:
Le rav de notre choul a dit cela
Je lui ai demandé où se trouve cela il m'a répondu quand il était petit on lui a enseigné comme ça au Maroc il ne sait pas où se trouve la référence il m'a dit qu'au Maroc on disait comme ça
Après réflexion je pense que ça veut dire cela: la paracha est très longue étant donné qu'il y en a 2 le rabbin arrive
à la maison très tard ( à cause aussi de la dracha )!! et ça faisait des frictions avec son épouse
Au lieu de dire le rav ! Il disait rava! Comme pour dire ,tu vois même rava a eu des frictions avec son épouse Donc il faut lire très vite pour arriver tôt à la maison Mais si il n'y a pas de référence sur cela comme vous dites ,si mon explication est juste c'est très grave ce qu'ils faisaient au Maroc. Que Dieu leur pardonne que Dieu nous pardonne
Qu'en pensez-vous de cette explication ?
Il semblerait que la source soit restée au Maroc.
Votre explication est sympathique mais quelque peu fantaisiste dans la mesure où il faudra supposer qu’il ne s’agisse pas de Rava mais du « rabbin ».
De plus, il faut bien comprendre qu’il n’y a pas réellement de raison d’imaginer que la longueur extrême de la parasha mette le rabbin plus en retard que les fidèles.
Au contraire, la femme du rabbin sera peut-être la première à être au courant de la taille de chaque lecture, ou au moins, elle sera plus tolérante, considérant que son mari est à son « travail » le samedi à la synagogue.
Et de toute manière, il est difficile d’imaginer une différence conséquente en raison de la lecture de quelques versets supplémentaires, car même s’il est vrai que l’assemblage Matot-Massé constitue la plus longue lecture (244 versets), il y a aussi Vayakel-Pekoudei qui totalise dans les 214 versets
(approximatif, car nous trouvons la somme des versets en fin de chaque parasha, mais pas à la fin de Massé ! Je crois qu’il y en a 92, additionnés aux 122 de Vayakel, ça nous fait 214).
Il est vrai que de nos jours, dans certaines communautés (surtout sfarades), chaque verset peu prendre un temps très conséquent, donc ajouter 30 versets se ressentira nettement (ce n’est pas pour rien que ce maamar nous vient du Maroc :) ), mais ça serait négliger d’autres facteurs impondérables, comme des bénédictions à rallonge pour les malades, ou des « mossifin » en l’honneur d’une bar mitsva et j’en passe.
De plus, lorsqu’il y a Rosh ‘Hodesh avec le Hallel et la sortie de deux sfarim, cela retarde toujours plus que 30 versets. (Et que dire de Shabbat , Rosh ‘Hodesh, ‘Hanouka, avec trois Sfarim ?)
Citation:
Mais si il n'y a pas de référence sur cela comme vous dites ,si mon explication est juste c'est très grave ce qu'ils faisaient au Maroc
N’allez pas croire que ça n’arrive qu’au Maroc, il y a des recueils de Midrashei Plia (des interprétations et « maamarim » dont on ne comprend pas le sens et dont on ignore l’origine) que l’on suppose avoir été inventés de toutes pièces par des Darshanim polonais pour « meubler » leur Drasha.
Je suis d’accord avec vous que c’est très grave, mais il n’y a pas de quoi en vouloir aux marocains, les polonais ont fait pire.
Des rabbins s’en sont plaints avant vous, voyez le
Shout Nishal David (Y’’D §XVI) et le
Maharsha (Shabbat 88b Mahad. Batra).
Voyez aussi le
Shem Hagdolim (II, sv Drashot haran),
Yeroushalayim (Lunz, Tome 7, Jérusalem 1906, p.151 et suivantes)
et encore beaucoup d’autres livres.