1/ Tout d'abord, la femme doit se plier aux décisions de son mari même "s'il raconte ce qu'il veut" !
Tant qu'il ne vous demande pas de transgresser une interdictionexplicite,vous vous devez de l'écouter. Nos sages ne nous disent ils pas: "Quelle est la femme cachère? Celle qui accomplit la volonté de son mari."
2/Le Choulhan Aroukh, ch.551, par.17 écrit au nom du Séfer Hassidim, ch.840:Il est bon de ne pas réciter la bénédiction de chéhyanou sur un fruit ou un habit nouveau, en dehors de la mitsva de pidion haben.
Certains décisionnaires l'interdisent même au cours des chabbat(beit david, ch.325; Tour Bareket),mais la plupart des décisionnaires séfarades le permettent ('Hida dans yossef Omets ch.56 au nom de Rabbi Haim Vital, l'élève du Ari zal; rabbi Moché Sitrug, l'un des grands décisionnaires de Tunisie, dans Yachiv Moché, t.2, ch.127; Avnei Nezer, ch.468).
Néanmoins les décisionnaires achkénazes le permettent seulement pour un fruit nouveau et non pour un habit nouveau (Elia Rabba, Da'at Sofer, ch.26). Mais les décisionnaires séfarades le permettent aussi pour un habit nouveau (Hazon Ovadia, taaniot, p.134 au nom du Maté Levy, ch.3) mais seulement jusqu'à Roch Hodech Av, car après on ne porte pas d'habit nouveau même au cours du Chabbat (Rama, ch.551, par.6).
Conclusion: Vous pouvez porter votre robe au cours des Chabbatot jusqu'à Roch 'Hodech Av.