Citation:
Un rav m'avait enseigné qu'on déconseillait l'étude de la guemara aux femmes car elles pourraient arriver au niveau de dayanout sans avoir le droit d'y accéder.
Pouvez vous m'indiquer la source de cet enseignement ?
Non, je ne le peux pas car je ne connais pas cette idée, et ne la comprends pas non plus. Est-ce que les hommes qui étudient la Torah et arrivent "au niveau de Dayanout" deviennent tous Dayanim??
Et quand bien même, qu'y aurait-il de si grave à atteindre ce niveau sans pouvoir être Dayan? Devrait-on aussi déconseiller aux hommes d'étudier les lois propres aux Cohanim lorsqu'ils ne le sont pas, de peur de ne pouvoir "pratiquer" ?
Bref, l'explication de votre Rav ne m'inspire pas et je ne sais pas comment la comprendre, ni où lui trouver une source.
Par contre, il y a dans
Sotah (21b) une autre idée:
כל המלמד את בתו תורה... כאילו למדה תיפלות
Ce qui signifie selon certains qu'on déconseille d'enseigner la Torah à sa fille
(il s'agit de la Torah approfondie, c-à-d la Gmara, mais les halakhot, au contraire, il le faut), car elle aurait tendance à en retenir une approche/compréhension (trop) symbolique.
(Il ne s'agit que d'une estimation approximative, il y a et il y a toujours eu des femmes isolées qui s'y connaissaient très bien en Gmara, sans en avoir une compréhension trop symbolique. Brouria étant la plus connue.)
C'est un vaste sujet, il est difficile de l'expliquer en quelques lignes, car le thème étant -de nos jours- sensible, les lecteurs non-avertis auront tendance à y voir de la misogynie, du machisme, ou je ne sais quel autre mal.
Et si les Sages préconisent de ne pas enseigner la Gmara aux filles
(ou aussi aux femmes?) pour éviter une compréhension erronée, c'est en m'inspirant de cet enseignement que j'estime qu'il n'est pas bon de l'expliquer aux hommes, pour la même raison.