Nous savons que les hahamims, alhem hachalom, ont interdit par une guzera, la consommation de vin, en l’occurrence du vin non mevushal, c’est-à-dire non pasteurisé (puisque c'est avec du vin non mevushal que ce faisaient les libations profanes aux idoles).
Aussi, cela a été interdit pour instaurer une certaine distance avec les goyim afin de ne pas tomber dans l'assimilation (du fait de la proximité et de la convivialité qu'occasionne la consommation de vin).
Ainsi, et selon des cas de figures précis, un goy qui manipulerait une bouteille de vin non mevushal, deviendra interdite à la consommation et/ou au profit (selon les cas de figure).
1ER QUESTION:
Si je me fie à la deuxième raison (qui est celle de l'assimilation), quelle est alors la différence entre un vin mevushal et un vin non mevushal ? Sachant que les deux conduisent au même résultats en terme d'effet sur le comportement je n'ai pas plus de sécurité en consommant tel ou tel vin à table avec un goy...
Est-ce la une manière pour les Hahamim de ne pas rendre cette guzera trop contraignante en laissant un champ de manoeuvre à l'aide du vin mevushal ?
2ÈME QUESTION
Un mehalel chabath (BEFARESSIA: en public devant témoin) n'a pas le droit de manipuler ni même de regarder un vin non mevushal (ouvert).
(voir hilhot rambam qui le considére comme un AKOUM puisqu'il renie Chabath, donc la Souverainté de D.ieu )
Nous pouvons parfaitement considerer les juifs éloignées comme ayant le DIN de "tinok chénichba" (j'espère ne pas dire de sotises...) auquel cas nous ne sommes plus confrontés au problème avec un "mehalel chabath".
1- Applique-t-on vraiment de nos jours, dans les shul, ce principe avec un kaal souvent composé de non chomer chabath?
2- Cette notion de vin de libation n'est-elle pas suffisamment dépassée pour que nous puissions être davantage allégeants vis-à-vis d'un juif non pratiquant ? (je ne parle pas d'annuler la guzera, mais d'alleger dans la pratique au quotidien)
3- N'est-ce pas quelque peu "ridicule" ou "extrémiste" de cacher une bouteille de vin non mevushal pour qu'elle ne soit pas vue par un juif non chomer chabat ?
4- Dans ce cas pourquoi n'applique-t-on pas ce même principe pour la Aliat Hathora d'un non chomer Chabath, et tant qu'à faire, nous n'avons qu'à exclure du minian cette même personne puisqu'elle est OVED KOHAVIM OU MAZALOT, autrement dit idolâtre... etc.
5- Où est la juste nuances dans ce type de halahot qui ont du mal (si je peux me permettre) à s'accorder avec notre époque ?
J’espère ne pas m’être trop égaré et ne pas avoir dit d’âneries.
Merci d'avance pour vos réponses et votre attention.
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