Le Me‘habèr (Choul‘han ‘aroukhOra‘h ‘hayim 339, 3) rapporte l’interdiction de danser ou de se frapper les mains le Chabbath de peur que l’on en arrive à fabriquer un instrument. Cette règle est celle qui s’impose aux Sefardim.
Le Rema s’étonne de cette règle, ayant constaté qu’elle n’était pas respectée. Il conclut que certains posqim, de nos jours, permettent de danser ou de se frapper les mains étant donné que nous ne sommes plus capables de fabriquer nous-mêmes des instruments de musique, de sorte que l’interdiction n’a plus de raison d’être.
Le rav Chelomo Zalman Auerbach zal, dans son séfèr Choul‘han Chelomo, explique comme suit le Rama : Nous ne sommes pas capables aujourd’hui de nous fabriquer des instruments, et la plupart des gens ne savent pas en jouer.
C’est ainsi qu’ont tranché les posqim achkenazes.
Kol touv !
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