bonjour
le choulhane aroukh yore dea dit qu'un lait tiré par un goy et non surveillé par un juif est interdit a la consommation.
il y est écrit également qu'un juif a proximité d'un goy tirant du lait, celui ci est permis a la consommation.
l'explication que j'ai lu est que le goy craint que le juif le contrôle de façon inopinée et on considère qu'il n y a pas de risque que le goy y introduise du lait non cachère.
en se basant sur le psak de rav moshe feinstein zal, qui considère que les contrôles et les réglementations gouvernementales empêchent les producteurs a mélanger les laits: sachant que l’appellation "lait" implique nécessairement et exclusivement du lait de vache, peut on considérer que le lait vendu en France dans la grande distribution et qui est non surveillé, comme étant cachère?
il reste cependant à éclaircir un point:
les laits vendus avec hachgaha sont des laits qui sont produits par des producteurs non juifs mais surveilles en permanence par des juifs.
ces mêmes producteurs travaillent chabath et les yamim tovim.pendant ces jours là ou aucun juif n'est censé surveiller ce lait, comment peut on certifier un tel lait?
pour informations, rav ovadia yossef chelita, explique que selon la loi stricte, on peut consommer du lait non surveillé par un juif de nos jours mais il est cependant bien de s'abstenir et de ne consommer que du chamour.
pour les achkenazims (certains) sont soumis au psak du hatam sofer les obligeant a ne consommer que du lait chamour meme de nos jours.
enfin, selon le principe que un issour tranché par un "comité" de rabanims n’était annulables qu'en "comité" de rabanims, et que par conséquent malgré le fait que le risque de voir des producteurs mélanger des laits, n'existe plus, le issour de boir du lait non surveillé de nos jours est toujours valables.
sur ce principe, ne peut on pas dire qu'il faut distinguer le risque et le issour:
lorsque des rabbins interdisent formellement une chose sans y mentionner clairement dans leur décision l'objet de ce issour, alors cet issour est valable même si la raison officieuse du issour n'est plus actuelle.
tandis que lorsque des rabbins interdisent une chose en mentionnant clairement la raison ou le risque qu'il y a, alors en cas de disparition de ce risque, le issour en fait de même.?
merci d'avance de m’éclairer.
ps: ma reflexion n'est pas objective: le prix de certains produits lactés "cachere" me révoltent.
LeKaf Hahaimmentionne au nom duPri Hadachplus de40 décisionnairesqui pensent que ceci est undécret du Talmud,ce qui signifie que même si la raison a été annulée, l'interdit subsiste tout de même.
C'est pourquoi on devraà prioris'en abstenir, à moins qu'il s'agisse d'un cas d'utilité comme par exemple pour un nourrisson.
Cf.Les Fondements de la Cacheroutqui traite longuement de ce sujet.
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