« Sur tes murailles, Jérusalem, j’ai posté des gardiens ; de tout le jour et de toute la nuit ils ne se tairont jamais… » (Isaïe 62, 6).
Qui sont ces gardiens (chomerim) dont parle ici le prophète ?
Selon Rachi, ce sont les anges chargés de rappeler à Hachem qu’Il doit reconstruire les ruines de la ville. Et que Lui disent-ils ? « Tu te lèveras, tu auras pitié de Sion ; car c’est le temps d’user de grâce envers elle, car le temps assigné est venu » (Psaumes 102, 14).
Malbim explique que les chomerim sont les prophètes et les justes de chaque génération.
Quant à Ibn Eza, Radaq et Metsoudath David, ils voient dans ces « gardiens » ceux qui, portant le deuil de Sion, prient jour et nuit sur Jérusalem. Le mot chomerim ne serait pas à prendre alors dans le sens de « gardiens », mais dans celui d’observateurs ou de guetteurs d’un événement à venir, comme dans le verset : « Les frères de Joseph le jalousèrent. Et son père attendit (chamar) l’événement » (Berèchith 37, 11).
Explication de Rachi : « Il a l’attendu en espérant qu’il se réaliserait, comme dans “qui garde (chomér) la fidélité” [c’est-à-dire : qui garde espoir en l’accomplissement de la promesse »] (Isaïe 26, 2 et Rachiibid.), “n’attends pas (lo thichmor) mon péché” (Job 14, 16), c’est-à-dire : “N’y compte pas !” ».
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