Hachem a ordonné à Moïse de fabriquer un serpent et de le placer sur un mât (Bamidbar 21, 8), et c’est de son propre mouvement que Moïse l’a confectionné en cuivre.
Si certains commentateurs, comme Rachi, insistent sur l’allitération que constitue le rapprochement des mots ne‘hach (« serpent ») et ne‘hocheth (« cuivre »), d’autres comme Ramban/Nahmanide y voient plus qu’un simple jeu de mots.
L’homme, normalement, explique-t-il, cherche à échapper à ce qui l’a blessé ou qui l’a fait tomber malade. Moïse a compris, en revanche, que les enfants d’Israël seraient guéris par le même instrument que celui qui les avait frappés. C’est pourquoi il a confectionné le serpent en cuivre, sa couleur ressemblant à celle de l’animal, le veau d’or, qui était à l’origine de leurs malheurs.
La leçon à retenir est que c’est Hachem qui est à la source de toute guérison, et qu’il est inconvenant de se plaindre de ce qu’Il nous a fait.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum