« Ceci est la loi (zoth ha-Tora) : un homme (adam), lorsqu’il mourra dans une tente… » (Bamidbar 19, 14).
Cette expression liminaire « zoth ha-Tora » peut paraître superflue, et l’on est en droit de se demander pourquoi ce verset ne commence pas par les mots : « Un homme, lorsqu’il mourra… ».
On sait qu’un cadavre, lorsqu’il se trouve dans une « tente », rend impur tout ce qui se trouve sous cette tente. Qu’en a-t-il été, se demande la Guemara (Nidda 70b), de la femme de Lot qui a été transformée en une statue de sel ? Aurait-elle rendu impur le contenu d’une tente ? Et de répondre que seul un cadavre « normal » peut rendre impur, mais non une satue de sel.
Mais n’avons-nous pas pour règle, objectent les Tossafoth, que le mot adam ne désigne que les membres du peuple juif (Voir Yevamoth 61a), de sorte que le cadavre de la femme de Lot, qui n’en faisait pas partie, n’aurait pas rendu une tente impure même si elle était décédée normalement ?
En fait, répondent les Tossafoth, le titre de adam n’a été conféré aux enfants d’Israël qu’après qu’ils ont reçu la Tora, de sorte que les règles d’impureté, avant la révélation au mont Sinaï, s’appliquaient à tous les êtres humains.
Voilà pourquoi l’énoncé des règles d’impureté définies dans notre paracha est précédé de l’expression : zoth ha-Tora, comme pour nous rappeler que c’est la Tora qui a élevé les enfants d’Israël à la dignité de adam.
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