Parachath Wayaqhel – Les miroirs séducteurs

L’essentiel de la parachath Wayaqhel est constitué par le récit de l’exécution par Betsalel et Aholiav des prescriptions stipulées par Hachem en vue de la construction de la Tente d’assignation, et la fidélité de ces deux artistes aux ordres divins est telle que l’on trouve dans cette paracha, presque mot pour mot, des versets entiers que nous avons déjà lus dans les parachiyoth Terouma et suivantes.

Il est cependant des passages dans cette paracha qui ne correspondent pas exactement à ceux dont ils sont les reflets.

C’est ainsi qu’il est écrit, au début de la parachath Ki thissa : « Tu feras une cuve de cuivre et son support de cuivre pour se laver… » (Chemoth 30, 18), tandis que lors de son exécution il est ajouté à « la cuve de cuivre et son support de cuivre » les mots : « avec les miroirs des attroupées (be-maroth ha-tsovoth) qui s’attroupèrent à l’entrée de la tente d’assignation » (38, 8).

Selon le Midrach Tan‘houma, tel qu’il est rapporté par de nombreux commentateurs (Voir notamment Rachi ad Chemoth 38, 8), les femmes d’Israël possédaient des miroirs dans lesquels elles se regardaient lorsqu’elles se faisaient belles. Et même ces miroirs, elles n’ont pas hésité à les offrir pour la construction du Tabernacle. Moïse répugnait à les accepter, car ils ont pour vocation d’encourager la coquetterie et la frivolité. Mais le Saint béni soit-Il lui a dit : « Accepte-les ! Ils me sont plus chers que tout, car c’est grâce à eux que les femmes ont donné le jour à des armées (tsevaoth) d’enfants en Egypte ! »

Remarquons ici l’allitération entre ha-tsovoth et tsevaoth.

Quand leurs maris étaient épuisés par leur dur travail, leurs femmes allaient leur apporter nourriture et boissons. Elles leur donnaient à manger puis elles prenaient leurs miroirs. Chacune se regardait dans le miroir avec son mari, et elle lui disait tendrement : « C’est moi qui suis la plus belle ! » Elles éveillaient ainsi le désir chez leurs maris, elles s’unissaient à eux, devenaient enceintes, et c’est ainsi qu’elles ont donné le jour aux multitudes d’enfants d’Israël qui sont sortis d’Egypte.

Oui, les femmes ne doivent pas porter de Téfilines car elles sont déjà attachées à D.ieu et n'ont pas besoin de prouver leur dévouement...

C'est très beau aussi de se rappeller qu'elles n'ont pas donnés leurs bijoux pour le veau d' or et que les Bnei Israël doivent se racheter en donnant 1/2 sicle : c'est la part des hommes.

Est-ce aussi pour cela qu'il est coutume pour les femmes de se reposer Roche 'Hodèche?

Merci et chabat chalom