Edmond Rostand disait : "C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière". Je pose la question : Est-ce la nuit qu'il faut laisser une lumière ?
On m'a précisé que si l'on dort seule à un étage (même dans une maison privée où d'autres personnes dorment à un autre étage), il me fallait laisser une lumière allumée la nuit. Quelle en est l'origine ?
Mon frère m'a raconté, dans le cadre du Daf Hayomi, qu'il était marqué dans la Guemara Brahot la chose suivante :
Il existe la nuit dans la rue des "Chedim". Divers cas se présentent :
- Une personne qui se promène seule dans la nuit est potentiellement sujette à leur emprise.
- Deux personnes ensemble sont protégées des Chedim.
- Une personne tenant une torche/lumière est protégée.
Cela relève-t-il de cette guemara ? Même si ce n'est pas dans la rue ?
Voici la citation exacte du texte en question (Berakhoth 43b) :
Il est six choses qui sont inconvenantes chez un talmid ‘hakham :
1. Il ne doit pas sortir dans la rue étant parfumé [dans un lieu où l’on pourrait le suspecter d’homosexualité].
2. Il ne doit pas sortir la nuit seul, [afin de ne pas inciter à ce qu’on le soupçonne d’inconduite morale].
Il est toutefois indiqué, dans le même contexte, qu’une torche « est aussi bonne que deux personnes ».
3. Il ne doit pas sortir dans des chaussures rapiécées.
4. Il ne doit pas parler à une femme dans la rue, [y compris, selon certaines opinions, avec sa propre femme, sa fille ou sa sœur].
5. Il ne doit pas s’asseoir à table avec des ignorants, [de crainte qu’il se laisse entraîner dans leur comportement].
6. Il ne doit pas entrer en dernier dans la Beith ha-midrach, [parce qu’il s’expose à être appelé « pécheur » (Rachi : « paresseux »)].
D’autres Sages ajoutent qu’il ne doit pas non plus marcher à longues enjambées, [car il a été enseigné que de longues enjambées réduisent de cinq pour cent l’acuité visuelle. On peut cependant y remédier en buvant le vin du Qiddouch du vendredi soir].
On ne doit pas non plus marcher avec raideur, [car il a été enseigné que celui qui marche avec raideur, ne serait-ce que sur quatre coudées, est comme s’il avait « repoussé les talons de la Présence divine », car il est écrit : « Il remplit toute la terre de Sa gloire » (Isaïe 6, 3)].
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