Concernant ce que j’ai écrit plus haut :
« Le Steipler répondait à ceux qui lui demandaient s'il faut refuser de se marier avec une personne née par transgression de Nida, que si la personne a de bonnes midot (=bon caractère), il n'y a pas d'inquiétude à avoir. »
Il disait que si un enfant né dans une famille non religieuse ne présente pas les mauvaises midot en question, c’est qu’il est possible que sa mère ait pris un bain de mer peu avant sa conception et bien qu’il soit difficile d’obtenir ainsi une Tvila valide, ça peut arriver.
(voir ce que j’ai écrit ici : https://www.techouvot.com/mikve_a_la_mer-vt5014.html?highlight= ).
C’est assez étrange, d’autant que dans certains cas on pourra assurer que ce n’était pas le cas
(notamment pour ceux nés en automne), même celles qui prennent un bain de mer annuellement ne le font pas souvent en hiver…
Cependant, la même idée se trouve aussi sous la plume de
Rav Moshé Feinstein (Igrot Moshé E’’H IV, §14).
Pour ma part, je préfère l’expliquer plus simplement, comme je l’ai écrit plus haut, je me cite :
« ces notions ne sont pas toujours applicables, encore faut-il que les parents soient conscients de l'interdit au moment de la transgression, sans quoi le trait de caractère supposé se transmettre serait absent. »
(A propos de ce qu’écrit
Rav Moshé Feinstein dans cette tshouva, voir encore le
Bnei Vanim III, §28).