-Le titre du livre n’est pas
Gueonei, mais
Gdolei.
-Le
Maharshal n’y est pas cité, il me semble.
-Et ce qui est cité au nom du
Ba’h n’est pas exactement ce que vous dites, il ne dit pas que «
seule la tradition ashkenaze serait authentique », il dit seulement qu’un Ashkenaze ne doit pas changer ses traditions liturgiques pour adopter celle des Sfaradim.
Mais il ne recommande pas au Sfarade de changer ses propres traditions non plus.
Juste après, dans la même page, vous verrez ce qu’écrit le
Noda Biyehouda qui va dans le même sens, il interdit le changement de rite pour la prière, mais il précise explicitement que les sfaradim aussi doivent garder leur propre rite.
Il n’y a donc (dans leurs paroles) absolument aucun «
manque de tolérance » tel que vous le croyiez, aucune discrimination, aucune différence établie entre les deux rites, chacun a sa valeur et aucun n’est « inférieur » à l’autre.
Par contre, lorsque vous citez le
Yalkout Yossef comme exemple de tolérance, laissez-moi vous dire que vous avez très mal choisi votre exemple. Car pour le coup, c’est bien un des auteurs qui établissent une distinction entre la « valeur » des rites de la prière (et il autorise à l'ashkenaze de passer au rite sfarade, alors qu'il interdit l'inverse).
Voyez mes échanges avec « Raphy », le 24 juin 2011, ici:
http://www.techouvot.com/3-vt13397.html?postdays=0&postorder=asc&highlight=start%3D30&start=30
où j’émets des réserves, soutenues par
12 remarques et objections, sur le psak du
Yalkout Yossef .